Scandale au sein de la Police Nationale Gabonaise : Révélations choquantes et appels à la réforme

Un scandale sans précédent secoue actuellement la Police Nationale gabonaise, mettant en lumière des abus de pouvoir et des irrégularités lors d’un concours d’incorporation. Cette affaire, qui soulève des questions cruciales sur l’intégrité de l’institution, a entraîné la suspension de six officiers haut placés, une décision contestée et entourée de polémiques.

 

Le 26 février 2024, le commandant en chef des forces de police nationale, le Général de division Serge Hervé Ngoma, a suspendu et mis en résidence surveillée six officiers pour leur implication présumée dans des failles constatées lors de l’organisation du concours d’incorporation dans les Forces de Police Nationale et la divulgation de documents confidentiels sur les réseaux sociaux. Les officiers en question sont le lieutenant-colonel Guy Sylvain Meye M’Owono, les commandants Ange Junior Nzoghé Aboghé, Aïcha P. Moussavou Ouedraogo, Linda Manzou Nzikouet et les capitaines Arnoh J. Manfoumbi Boussougou et Hunelle Prescillia Diavou M’bola.

 

Cependant, vingt jours après l’expiration du délai d’un mois arrêté par le commandant en chef, les six officiers incriminés n’ont toujours pas repris le service, malgré les conclusions de l’enquête rendues en leur faveur par l’inspection générale. Ces conclusions se trouveraient depuis plus de deux semaines sur la table du Ministre de l’intérieur, Hermann IMMONGAULT, ainsi que celle du Commandant en chef, le Général Ngoma Serge Hervé et révéleraient que les failles dans l’organisation du concours sont à l’actif d’autres acteurs bien identifiés.

 

Selon plusieurs sources proches du dossier, l’inspection générale a disculpé les six officiers suspendus pour tous les chefs d’accusation dont ils faisaient l’objet. Ils ne faisaient plus partie de l’équipe de gestion du recrutement depuis novembre de l’année dernière et n’étaient pas impliqués dans la publication sur les réseaux sociaux du document comparant les anciennes listes et les listes querellées. Ce document avait été élaboré par les candidats recalés eux-mêmes pour dénoncer les fraudes et les irrégularités constatées.

 

Le Général Ngoma Serge Hervé semble désormais être en difficulté pour avoir désigné trop vite et maladroitement les coupables de ce chaos, alors que le ver est toujours dans le fruit. Il peine aujourd’hui à mettre en exécution les recommandations de l’Inspection générale qu’il a lui-même saisie le 26 février 2024. Cette attitude interroge sur les vrais mobiles ayant motivé sa décision.

 

D’autre part, les services chargés de l’enquête ont proposé la prise de sanctions appropriées à l’encontre des auteurs de ce cafouillage, finalement identifiés et actuellement en fonction au commandement en chef. Il est nécessaire de se tourner vers le général Mbele Fernande, commandant en chef en second chargé de l’organisation et des personnels, qui aurait géré avec une nouvelle équipe choisie par ses soins les étapes de l’enquête de moralité, des examens médicaux et de la confection des listes contestées par les populations.

 

Les spécialistes du droit et des ressources humaines ont relevé plusieurs imbroglios dans la gestion de ce dossier, notamment un abus de pouvoir, une atteinte à la vie privée et un détournement de procédure. Le Général Ngoma est critiqué pour avoir outrepassé ses prérogatives de chef militaire en s’arrogeant les pouvoirs dévolus au seul juge d’instruction.

 

Cette affaire met en lumière les dysfonctionnements au sein de la police nationale et la nécessité de garantir la transparence et l’équité dans les concours d’incorporation. Les officiers suspendus, qui avaient reçu chaleureusement des lettres de félicitations signées par l’autorité policière, en particulier du commandant en chef, pour le travail remarquable abattu dans le cadre de ce recrutement, attendent toujours leur réhabilitation.

 

La population gabonaise est en droit d’attendre des réponses claires et transparentes sur cette affaire qui ébranle la crédibilité de la police nationale. Les autorités compétentes doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour sanctionner les responsables et garantir la transparence dans les concours d’incorporation.

 

Cette affaire souligne en définitive l’importance de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. Les autorités doivent agir avec diligence et impartialité pour rétablir la confiance de la population dans les institutions de l’État.

Il est essentiel que les officiers incriminés soient réhabilités sans condition et que les auteurs de ce cafouillage soient sanctionnés de manière appropriée. La police nationale doit retrouver sa crédibilité et sa légitimité aux yeux de la population gabonaise.

 

One thought on “ Scandale au sein de la Police Nationale Gabonaise : Révélations choquantes et appels à la réforme

  1. Tous les médias qui ont tenus des propos diffamatoires sur les agents doivent faire des articles pour disculper ces derniers

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