L’Évêque Serge MOUDOUMA, vice-président de la Fédération FERME et dirigeant d’une fédération d’églises de réveil au Gabon, a lancé un appel à la réconciliation et à l’unité dans la province de la Nyanga, ce dimanche 23 juin 2024, au siège de sa fédération ecclésiastique à Libreville. Originaire de cette province, il a exprimé son inquiétude face aux dissensions observées entre les ressortissants, notamment entre le Comex et les cadres locaux, dans le cadre de l’accueil du Président de la République.
Lors d’un point de presse, l’évêque Serge MOUDOUMA a déclaré : « Je souscris à cette idée que ça doit se passer comme dans les autres provinces, c’est-à-dire autour du doyen politique et autour des membres du gouvernement de la province de la Nyanga, doivent se retrouver tous les cadres de la province de la Nyanga, y compris le corps religieux, pour qu’ensemble, nous puissions parler une même voix, et que nous recevions le Président de la République en rang serré au niveau de la province. »
Il a également souligné l’importance de mettre de côté les divergences et de travailler ensemble pour le bien de la province : « Donc c’est un appel à la réconciliation, un appel au calme, un appel un peu aux fils et aux filles de la Nyanga, dont je suis originaire pour qu’on se retrouve davantage. »
L’évêque Serge MOUDOUMA a également insisté sur la nécessité d’inclure toutes les parties prenantes dans les préparatifs de l’accueil du Président de la République : « Il faut que, lorsque les gens se retrouvent pour préparer la venue du chef de l’État, qui nous a honoré au plus haut niveau comme il l’a fait le président l’a fait, le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema a honoré la Nyanga au plus haut niveau. Donc, il va falloir le recevoir dans la Nyanga chez nous, ça commence par une haute autorité. »
Pour l’évêque, cette approche inclusive est essentielle pour bâtir un Gabon nouveau et apaisé : « C’est une approche inclusive. On a nommé là jusqu’à la diaspora, jusqu’aux activistes. Donc, cette vision doit être partagée, y compris sur le niveau, disons, plan provincial. Donc, je pense que dans la Nyanga, on doit faire comme dans les autres. »
En conclusion, l’évêque Serge MOUDOUMA a exprimé sa détermination à jouer un rôle actif dans la réconciliation et l’unité dans la province de la Nyanga : « Je reste cohérent avec tous les propos qui sont tenus par le Comex, qui sont pour la réconciliation. On a peut-être avec des approches différentes. On n’est pas ennemis, divisés. Ce sont des bisbilles familiales, et on va trouver les arrangements. »
L’appel à la réconciliation et à l’unité lancé par l’évêque Serge MOUDOUMA intervient dans un contexte de tensions entre les ressortissants de la Nyanga, opposant le Comex et les cadres locaux. En tant qu’autorité morale et religieuse, l’évêque a pris une initiative personnelle pour appeler à l’apaisement et à la mise en place d’une approche inclusive dans les préparatifs de l’accueil du Président de la Transition. Son intervention reflète l’importance de la réconciliation et de l’unité dans la construction d’un Gabon nouveau et apaisé.
Se basant sur le proverbe, « L’union fait la force », L’évêque souligne l’importance de l’unité et de la réconciliation pour surmonter les défis et atteindre des objectifs communs. Dans le contexte actuel de la Nyanga, cette maxime invite les ressortissants à mettre de côté leurs divergences et à travailler ensemble pour accueillir le Président de la transition dans l’unité et la paix.