Le gouvernement gabonais a soldé ses arriérés de plus de 17 millions de dollars envers la Banque mondiale, mettant fin aux tensions qui menaçaient de suspendre les décaissements. Le ministère des Comptes publics a justifié le retard par des problèmes techniques et confirmé le paiement de près de 136 milliards de FCFA de dettes en juin.
Après une période de tensions financières, le Gabon a réglé ses différends avec la Banque mondiale en remboursant ses arriérés de plus de 17 millions de dollars le 2 juillet dernier. Ce règlement met fin aux inquiétudes quant aux relations financières entre le Gabon et l’institution internationale.
Le différend avait éclaté suite à une note interne de la Banque mondiale, signée par Ousmane Diagana, vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, annonçant la suspension des décaissements au Gabon en raison des arriérés. Le ministère des Comptes publics du Gabon a attribué ce retard à des problèmes techniques, dissipant ainsi les doutes sur la volonté du pays de respecter ses engagements financiers.
Le ministère a également révélé que près de 136 milliards de FCFA de dettes avaient été réglés en juin, affichant une transparence financière destinée à rassurer les partenaires internationaux sur la capacité du Gabon à honorer ses obligations.
Ce règlement ouvre la voie à une coopération renforcée entre le Gabon et la Banque mondiale. Les deux parties envisagent de soutenir le développement économique et social du pays, en misant sur des projets futurs prometteurs pour l’économie gabonaise et ses citoyens.
La résolution rapide de ce différend financier démontre la capacité des autorités gabonaises à réagir efficacement face aux défis. La transparence affichée renforce la crédibilité du Gabon sur les marchés financiers et pose les bases de nouvelles initiatives pour stimuler la croissance économique et réduire la pauvreté.
Le règlement des arriérés entre le Gabon et la Banque mondiale marque une avancée significative dans leurs relations et ouvre des perspectives prometteuses pour le développement du Gabon. Cette étape assure la stabilité financière et prépare le terrain pour des collaborations futures enrichissantes.
