Depuis ce matin, l’hôpital général de Libreville est confronté à des coupures d’électricité récurrentes, plongeant l’établissement dans une situation critique. Les groupes électrogènes, censés prendre le relais en cas de panne, ne se déclenchent pas, paralysant ainsi les activités médicales essentielles.
Les conséquences de ces coupures sont dramatiques. Les examens médicaux ne peuvent être effectués, et les patients en soins intensifs ainsi que ceux en pleine intervention chirurgicale sont particulièrement vulnérables. Cette situation met en péril la vie de nombreux malades et accidentés, pour qui une interruption de l’alimentation électrique peut être fatale.
Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Libreville, l’un des plus grands et des plus anciens établissements de santé du pays, est situé à proximité du siège de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) et de la présidence de la République gabonaise. Cette proximité rend d’autant plus incompréhensible la persistance des problèmes d’électricité dans cet hôpital.
Comment expliquer que le CHU de Libreville, un établissement vital pour la santé publique, soit régulièrement confronté à des coupures d’électricité ? Pourquoi les groupes électrogènes, essentiels pour assurer la continuité des soins, ne fonctionnent-ils pas ? Ces questions restent sans réponse, alors que la vie de nombreux patients est en jeu.
Les coupures d’électricité dans les hôpitaux sont un problème récurrent au Gabon, et elles ont des conséquences dévastatrices. Les malades et les accidentés en soins intensifs sont particulièrement exposés, et chaque interruption de l’alimentation électrique peut leur être fatale. Cette situation est d’autant plus alarmante que le CHU de Libreville est un établissement de référence, censé offrir des soins de qualité à la population.
Il est urgent que les autorités compétentes prennent des mesures pour résoudre ce problème de manière durable. La sécurité des patients doit être une priorité absolue, et il est inacceptable que des vies soient mises en danger par des coupures d’électricité récurrentes.
Cette situation met en lumière les défis auxquels est confronté le système de santé gabonais. Il est impératif que des investissements soient réalisés pour moderniser les infrastructures hospitalières et garantir la continuité des soins, même en cas de panne d’électricité. Les autorités doivent également veiller à ce que les groupes électrogènes soient en bon état de fonctionnement et prêts à prendre le relais en cas de besoin.
En attendant, les patients et le personnel médical du CHU de Libreville continuent de faire face à des conditions de travail difficiles, espérant que des solutions seront rapidement trouvées pour mettre fin à cette situation intolérable.