Situé en plein cœur de Libreville, l’immeuble abritant le ministère des Eaux et Forêts présente aujourd’hui un triste spectacle de négligence et de délabrement. Ce bâtiment, vieux d’une vingtaine d’années, n’a jamais bénéficié de travaux de rénovation, malgré les importantes ressources financières gérées par ce ministère.
La salle de conférence, autrefois prestigieuse, est désormais méconnaissable. Les couvertures des sièges sont déchirées, témoignant de leur usure prolongée sans entretien. Le tapis au sol a complètement changé de couleur, probablement à cause de la saleté accumulée et de l’absence de nettoyage régulier.
À l’entrée de l’immeuble, le décor est tout aussi affligeant. Les carreaux des murs tombent par endroits, créant des trous béants. Pire encore, les eaux de pluie ruissellent à l’entrée du bâtiment, accentuant la sensation de délabrement général.
Malgré les importantes ressources générées par ce ministère, qui joue un rôle très important dans la gestion des richesses forestières et hydrauliques du pays, aucune des autorités qui se sont succédé à sa tête n’a pris la peine de s’attaquer à la rénovation de cette bâtisse. Ce manque d’entretien et d’investissement est d’autant plus incompréhensible que le ministère des Eaux et Forêts engrange chaque année des revenus considérables.
La situation actuelle du bâtiment du ministère des Eaux et Forêts appelle à une réaction urgente. Il est urgent que les autorités prennent conscience de l’importance de maintenir en bon état les infrastructures publiques, surtout celles qui abritent des services essentiels. Une rénovation complète de l’immeuble s’impose pour garantir des conditions de travail décentes aux employés et pour refléter l’importance stratégique de ce ministère.
L’état de délabrement de l’immeuble du ministère des Eaux et Forêts est une illustration frappante de la négligence qui peut frapper les infrastructures publiques. Il est temps que les autorités prennent des mesures concrètes pour rénover ce bâtiment, afin qu’il retrouve son lustre d’antan et puisse de nouveau être un symbole de la richesse et de la vitalité du secteur forestier et hydraulique gabonais.