Un stagiaire en génie électrique et électronique du Centre International Multisectoriel de Formation et d’Enseignement Professionnel de Nkok (CIMFEP-NKOK) a été percuté par un véhicule à l’entrée de la zone économique de Nkok.
L’accident s’est produit alors que le jeune homme revenait du Campus, situé à 3km de la route où il était allé acheter à manger, en raison de la fermeture du restaurant universitaire par le Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) pour des raisons des vacances, malgré la poursuite des cours de l’ensemble des cycles de formation dans l’établissement.
Les faits
L’incident s’est déroulé lundi soir. Le stagiaire, qui avait quitté le campus pour se procurer de la nourriture (une routine autrefois vécue par les 2 promotions précédentes), a été renversé par un véhicule à la première entrée de GSEZ.
Transporté en urgence à l’hôpital militaire du PK9, il est actuellement dans un état critique, plongé dans le coma, selon des sources fiables.
Contexte et négligence
Depuis lundi, les étudiants stagiaires du CIMFEP-NKOK sont en grève, protestant contre les coûts élevés de la formation et réclamant le paiement de leur bourse, qui tarde à venir, ainsi que fermeture du restaurant universitaire par le CNOU, qui est en vacances, a exacerbé leur mécontentement, les obligeant à trouver des alternatives pour se nourrir, souvent loin du campus( à 3Km)
Ce tragique accident met en lumière la négligence du Ministère de l’éducation nationale en charge de la formation professionnelle, à travers l’Agence Nationale de Formation et d’Enseignement Professionnel (ANFEP) qui n’a pas pû régler ce problème persistant depuis trois année consécutives, date de l’ouverture du CIMFEP-NKOK.
Les autorités responsables peinent à imposer au CNOU la continuité des services essentiels pour les étudiants, même pendant les périodes de vacances.
Problèmes de sécurité
Outre la question de la fermeture du restaurant universitaire, plusieurs autres problèmes préoccupent les étudiants et les enseignants du CIMFEP-NKOK. Notamment, l’absence d’assurance pour les engins et les machines dans les ateliers pose un sérieux problème de sécurité. Cette situation pourrait, à terme, être à l’origine d’accidents graves, voire mortels, parmi les étudiants et le personnel enseignant qui ne se sentent pas en sécurité.
Cet incident tragique souligne la nécessité d’une action immédiate et efficace des autorités de la transition pour garantir la sécurité et le bien-être des étudiants et du personnel du CIMFEP-NKOK. Il est urgent que l’ANFEP prenne des mesures concrètes pour résoudre les problèmes de négligence administrative et de sécurité sur le campus.
Le grave accident survenu à l’un des stagiaires du CIMFEP-NKOK est un signal d’alarme pour les autorités gabonaises. Il est plus qu’important de traiter avec sérieux les revendications tant des étudiants que des stagiaires, de garantir la continuité des services essentiels tels que le restaurant universitaires, et de renforcer les mesures de sécurité dans les ateliers et sur le site de formation. Ce n’est qu’à ce prix que l’on pourra éviter de telles tragédies à l’avenir et assurer un environnement d’apprentissage sûr et sain pour tous.