Depuis trois jours, une grande partie des quartiers de Libreville, la capitale gabonaise, se trouve confrontée à une grave pénurie d’eau potable. Cette situation plonge les résidents dans une crise sanitaire et sociale sans précédent. Face à ce manque d’eau, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) et le Piepal, organisme chargé de la gestion de l’eau, restent silencieux, laissant les habitants dans une incertitude qui ne cesse d’alimenter l’inquiétude et la frustration.
Le quotidien des Librevillois est bouleversé. « Derrière l’hôtel, nous sommes sans eau depuis trois jours, » déclare un habitant désespéré. « Nous n’arrivons même pas à nous baigner. On privilégie les enfants, qui se lavent désormais à l’eau minérale. » Cette solution temporaire, bien que nécessaire, met en lumière les inégalités d’accès à l’eau, alors que les plus vulnérables peinent à s’approvisionner.
Au-delà des foyers, la crise impacte sévèrement les commerces et les services publics. Les restaurants, salons de coiffure, et autres établissements nécessitant de l’eau pour fonctionner voient leurs activités ralenties, menaçant la survie de nombreux petits entrepreneurs déjà fragilisés par des conditions économiques difficiles.
La gestion de cette crise est rendue d’autant plus complexe par l’absence totale de communication de la part des responsables. Ni la SEEG, en charge de la distribution, ni le Piepal, responsable de l’approvisionnement, n’ont fourni d’explication sur les raisons de cette pénurie ou sur les mesures en cours pour rétablir la situation. Ce silence est d’autant plus préoccupant qu’il alimente les spéculations et la colère des habitants.
Sur les réseaux sociaux, la frustration est palpable. « C’est inacceptable qu’une telle situation se produise dans une capitale, » s’insurge un utilisateur. « Nous avons droit à des explications et à des solutions rapides. » Les appels à l’action se multiplient, mais restent pour l’instant sans réponse.
L’absence de communication et de réaction rapide de la part des autorités pose la question de la gestion de cette crise. Pourquoi la SEEG et le Piepal restent-ils muets face à une situation aussi critique? Que fait le gouvernement pour rétablir l’eau dans les quartiers affectés? Ces questions restent sans réponse, et le manque de transparence ne fait qu’exacerber le sentiment d’abandon ressenti par les populations.
Les associations de consommateurs et les organisations de la société civile demandent une intervention immédiate. Elles réclament non seulement la remise en service rapide de l’eau potable dans les zones touchées, mais aussi des explications claires sur les causes de cette pénurie et un plan d’action pour prévenir de telles situations à l’avenir.
Il est impératif que la SEEG et le Piepal sortent de leur silence et fassent preuve de transparence. Les habitants de Libreville ont besoin de savoir ce qui est fait pour rétablir l’eau, un bien essentiel à la vie quotidienne. En attendant, la population continue de faire face à cette crise, espérant une solution rapide avant que la situation ne dégénère davantage.
La gestion de l’eau doit redevenir une priorité pour garantir la santé et le bien-être des citoyens. Une réponse rapide et efficace est nécessaire non seulement pour rétablir la confiance des habitants, mais aussi pour éviter des tensions sociales qui pourraient fragiliser encore davantage la stabilité de la capitale gabonaise.
Derrière le stade, on parle de 3 jours de pénurie d’eau mais à okala, l absence d’eau dure depuis plus de 2 mois. Certaines zones comme Akournam 2 sont en pénurie depuis plus de 7 mois.