Ce samedi 28 septembre 2024, la commune d’Akanda, en particulier son deuxième arrondissement, a été le théâtre d’un événement marquant pour le paysage sociopolitique gabonais.
L’association Alpha Omega y a inauguré son nouveau siège social en organisant un atelier communautaire inédit intitulé « Référendum 2024 ». Cet événement, qui a rassemblé des centaines de participants issus de divers horizons, a été l’occasion pour l’association de poser les bases d’un dialogue constructif autour du projet de référendum à venir.
L’association Alpha Omega, souvent perçue comme un acteur influent des dynamiques communautaires, a une nouvelle fois démontré son engagement à sensibiliser et informer la population sur des sujets d’intérêt national. Lors de cet atelier, les échanges ont porté sur le projet de loi soumis à référendum, une étape décisive pour le futur du pays. Pour Frédérique Nembe, responsable de la communication de l’association, cet atelier marque le début d’un processus inclusif : « Cet atelier est le début d’une série d’échanges que l’association Alpha Omega souhaite avoir avec les populations gabonaises, afin de discuter des enjeux et de voir ensemble ce que nous pouvons tirer du nouveau projet de loi. »
L’organisation de cet atelier a permis de rassembler divers acteurs de la société civile, allant des leaders communautaires aux simples citoyens, en passant par des représentants politiques. L’objectif était clair : offrir une plateforme de discussion ouverte pour analyser et débattre des implications du référendum, tout en fournissant des explications claires sur le contenu du projet de loi. Ce type de démarche, rare dans le contexte actuel, a été salué par les participants, qui ont souligné la pertinence de la démarche et l’efficacité de la pédagogie mise en place.
Alpha Omega n’en est pas à sa première action d’envergure. L’association, souvent associée aux initiatives du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), s’est imposée ces dernières années comme un acteur clé dans la promotion du bien-être social au Gabon. Ses actions ne se limitent pas aux seuls événements ponctuels : elles s’inscrivent dans une démarche cohérente et continue, visant à favoriser une meilleure compréhension des enjeux sociopolitiques du pays.
L’atelier d’Akanda ne marque que le début d’une série d’initiatives qui s’étendront jusqu’au 12 novembre 2024, non seulement à Libreville mais aussi dans d’autres provinces du Gabon. Cette approche décentralisée témoigne de la volonté d’Alpha Omega de toucher un public plus large, en incluant des citoyens des zones rurales souvent exclus des grands débats nationaux. Il s’agit également d’un signal fort envoyé aux autorités et aux parties prenantes, sur l’importance d’un processus inclusif et participatif.
Les premiers retours de cet atelier sont extrêmement positifs. De nombreux participants ont affirmé avoir acquis une meilleure compréhension des tenants et des aboutissants du projet de loi, ce qui leur permet désormais de se positionner de manière plus éclairée. L’initiative d’Alpha Omega pourrait bien contribuer à réduire la fracture entre les décideurs et les citoyens, en favorisant une appropriation collective des grandes décisions à venir.
L’inauguration du siège d’Alpha Omega à Akanda, couplée à cet atelier sur le « Référendum 2024 », marque un tournant dans l’implication de l’association dans la vie publique gabonaise. Alors que le pays se prépare à des transformations importantes, l’association s’impose comme un acteur incontournable, capable de faire le lien entre les populations et les institutions. Reste à voir si cette dynamique pourra se maintenir dans le temps et réussir à instaurer un véritable changement de paradigme dans la participation citoyenne au Gabon.
