Le parti REAGIR a récemment pris connaissance d’une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux , faisant état d’une réunion qui aurait été présidée par le nommé Michel ONGOUNDOU LOUNDAH, qui se ferait passer pour le président « provisoire » du Parti REAGIR.
REAGIR tient à préciser qu’il ne se reconnait pas en ces individus, encore moins aux actions qu’ils seraient en train de mener à l’insu, sans autorisation du Parti. Cette position du Pati est commandée par les statuts qui le régissent, notamment dans l’article 34 qui dispose qu’en cas d’empêchement du Président (statutaire), celui-ci désigne un des vice-présidents en vue d’assurer son intérim. En outre , l’article 16 dispose que l’exercice des fonctions exécutives au sein du parti est incompatible avec les fonctions Parlementaires . En l’espèce, M. François NDONG OBIANG, Président statutaire du Parti REAGIR, empêché par ses fonctions au Parlement, a désigné M. Persis Lionel ESSONO ONDO, ancien vice-président, en qualité de Président Intérimaire du Parti. Par ailleurs , nommé 3ème Secrétaire du bureau du Senat de la transition , et pour éviter toute incompatibilité, M. Michel ONGOUNDOU LOUNDAH, alors vice-président du Parti, lui-même a présenté sa démission à ce poste, soit le 12 Octobre 2023, ladite démission reste d’actualité, compte tenu de ce qu’il est toujours membre du bureau de chambre du Parlement. Il ne saurait donc prétendre occuper les fonctions de Président par intérim du Parti. En conséquence, le Parti REAGIR tient à réaffirmer devant l’ensemble de ses militants et sympathisants, ainsi que devant l’opinion publique nationale et internationale que cette formation politique n’est représentée que par son Président statutaire, M. François NDONG OBIANG et son Président Intérimaire, M. Persis Lionel ESSONO ONDO, seules autorités détentrices de légitimité pour parler et agir au nom et pour le compte du Parti. outre cela, le Parti reste confortée par la décision du Tribunal de Première Instance de Libreville qui, en application de l’article 45 des statuts du Parti qui stipule qu’aucun militant ou responsable du Parti ne peut se prévaloir d’une saisine devant les juridictions de droit commun avant d’avoir formellement saisi le Commissariat Général à l’Ethique et à la Discipline, a récemment rejeté une requête introduite par certains militants indisciplinés et belliqueux qui ont cru pouvoir confisquer le siège du Parti. Aussi, dans l’esprit de l’article 45 suscité et comme le Tribunal l’a réaffirmé, REAGIR rappelle que le siège du Parti, terrain par excellence des débats sur ledit Parti, reste ouvert en permanence à l’ensemble de ses membres. REAGIR déconseille toute initiative qui serait contraire à cette démarche , car , elle sera réprimée avec force et vigueur par les autorités compétentes , dans le respect des lois et règlements en vigueur dans notre pays. Le Parti REAGIR reste certain que ces manœuvres honteuses et dilatoires visant à semer la zizanie dans l’esprit de l’opinion publique nationale et internationale sont vouées à l’échec , et croit à la maturité politique de tous et toutes. Enfin, le Parti invite l’ensemble des militants et sympathisants à rester mobilisés et concentrés sur les objectifs visés , et continuer à contribuer activement à ses actions pour un Gabon meilleur.
Libreville, le 26 Janvier 2025


