Le samedi 22 février écoulé, l’association Ossimane a été installée à Makokou dans un événement qui a suscité de nombreuses interrogations au sein de la communauté. En effet, la presse locale, pourtant porte-parole des préoccupations citoyennes, a été étrangement mise à l’écart par les organisateurs de cet événement. Ce manque d’inclusivité soulève des inquiétudes quant à la transparence et l’objectif réel de cette nouvelle association.
Les citoyens de Makokou méritent d’être informés sur les missions et les valeurs que prône l’association Ossimane. Les organisateurs auraient dû considérer la presse locale comme un partenaire essentiel, capable de relayer les messages clés et les enjeux de cette initiative. En l’absence d’informations claires, des rumeurs et des spéculations ont commencé à circuler, créant un climat de méfiance.
Il est crucial que les responsables de l’association Ossimane prennent conscience de l’importance d’une communication ouverte et d’un dialogue constructif avec les médias locaux. Pour que leur action ait un impact réel, il est nécessaire d’impliquer toutes les parties prenantes, y compris les journalistes qui jouent un rôle déterminant dans la diffusion de l’information.
La décision d’importer des reporters de la capitale tout en plaçant les acteurs de la presse locale sur la touche,n’est pas seulement une négligence mais un véritable affront à ceux qui s’efforcent de donner une voix aux préoccupations de makokou non sans ignorer que la presse locale est souvent le premier reflet des enjeux des luttes et des réussites au sein d’une localité.
Nous appelons les organisateurs à revoir leur approche en matière de communication et à inclure la presse locale dans les futures activités de l’association Ossimane. Seule une transparence totale permettra de bâtir une relation de confiance entre l’association et les citoyens de Makokou.
Ce manque de communication ne devrait pas se reproduire, car la réussite de l’association dépend de l’engagement et du soutien de la presse.
Le but de nos écrits visent à mettre en lumière les enjeux liés à la communication et à encourager un dialogue ouvert entre les organisateurs et la presse.
Gaël Bobouagno lenga
