Ce week-end, Jean-Rémy Yama, figure emblématique de la lutte pour la justice sociale au Gabon, a une fois de plus captivé l’attention des populations. Avec une double sortie tonitruante à Owendo et derrière la station PK 8, il a délivré un message percutant, porteur d’espoir et de renouveau. À travers ces rencontres, Yama a officiellement présenté son nouveau parti politique, le Parti National pour le Travail et le Progrès (PNTP), né en janvier 2025 des cendres des luttes sociales qu’il a menées au sein du SNEC et de la Centrale Dynamique Unitaire.
Un parcours marqué par la résistance
Jean-Rémy Yama incarne la résilience. Emprisonné à deux reprises sans procès sous le régime déchu d’Ali Bongo, il a payé le prix fort pour son engagement en faveur des droits des travailleurs et de la démocratie. Libéré grâce au Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI), piloté par le général Oligui Nguema Brice Clôture, Yama exprime sa gratitude tout en rappelant une vérité essentielle : même derrière les barreaux, il a mené une campagne électorale victorieuse aux législatives de 2023, battant largement le candidat du PDG. Cette victoire, synonyme d’immunité parlementaire, a scellé son retour à la liberté.
Un message clair : ni ingratitude, ni compromission
Face aux accusations d’ingratitude portées par certains détracteurs du PDG, Yama a tenu à clarifier sa position. « Je n’ai aucun problème avec le président de la transition, mais plutôt avec son entourage, notamment composé d’anciens membres du PDG », a-t-il déclaré. Pour lui, le retour de ces figures du passé au pouvoir plonge le Gabon dans un « KO » qu’il refuse d’accepter. Refusant de se taire face aux injustices, Yama a choisi de poursuivre son combat sur le terrain politique avec le PNTP, un parti qu’il présente comme le fer de lance d’un Gabon égalitaire et prospère.
La bataille juridique et l’appel aux urnes
Malgré le rejet initial de sa candidature par le ministère de l’Intérieur, Yama reste déterminé. Il a rassuré ses supporters en confirmant que les pièces manquantes, notamment l’acte de naissance de sa mère, ont été fournies dans son dossier de recours déposé à la Cour constitutionnelle. Auditionné ce lundi 17 mars à 13h, il attend désormais le verdict des magistrats. En parallèle, il a lancé un appel vibrant aux Gabonais pour qu’ils se rendent massivement aux urnes le 12 avril prochain, affirmant que « chaque vote est un acte civique essentiel pour l’avenir du pays ».
Une tribune politique pour un nouveau Gabon
À travers le PNTP, Jean-Rémy Yama entend incarner une alternative crédible et engagée. Ses discours, teintés de passion et de détermination, résonnent comme un rappel : le Gabon ne peut se permettre de reproduire les erreurs du passé. Avec un programme axé sur le travail, le progrès et l’équité, Yama se positionne en défenseur des opprimés et en architecte d’un avenir meilleur.
Ce week-end, les rencontres se sont achevées par une série de questions-réponses, où Yama a une fois de plus démontré sa capacité à connecter avec les populations. Son charisme, son histoire et son message font de lui un acteur incontournable de la scène politique gabonaise. Le 12 avril, les urnes diront si le Gabon est prêt à tourner la page et à embrasser le changement qu’il incarne. Une chose est sûre : Jean-Rémy Yama ne lâchera rien.
