Quand la parole devient pouvoir : une ministre mise sur l’éloquence gabonaise

La jeunesse gabonaise a désormais une alliée de poids dans sa quête d’expression. Hier, dans les couloirs feutrés du ministère de la Femme, de la famille et de la Protection de l’Enfance, s’est nouée une alliance inattendue entre l’art oratoire et l’action publique.

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Élodie Diane Fouefoué épouse Sandjoh, à la tête du ministère, a reçu l’équipe de Gab’Kulture Event, emmenée par Jenifer Nupsia Mayombo, avec cette curiosité bienveillante qui caractérise les décideurs visionnaires. Face à elle, des jeunes porteurs d’un projet audacieux : transformer le paysage culturel gabonais en donnant la parole à ceux qui osent la prendre.

 

Le SAMEAU, ce Salon des Métiers de l’Audiovisuel et du numérique qui en est à sa cinquième édition, aurait pu se contenter de son succès habituel. Mais cette année, l’événement se réinvente avec un Concours d’Éloquence qui promet de révéler les futurs orateurs du Gabon. Une initiative qui a immédiatement séduit la ministre, elle qui comprend l’importance de donner une voix à la jeunesse dans un pays en pleine mutation.

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« Séduire par la démarche », voilà exactement ce qu’ont réussi à faire Jenifer Nupsia Mayombo et ses collègues entrepreneurs culturels. Car au-delà des mots, c’est une vision qu’ils ont su transmettre : celle d’un Gabon où l’expression artistique et l’entrepreneuriat se conjuguent pour dessiner l’avenir. La promesse de trophées offerts aux lauréats n’est qu’un symbole de cet engagement plus large.

 

Dès ce samedi 12 juillet, à Ntoum, les présélections donneront le ton. Les candidats découvriront que l’éloquence n’est pas seulement un art, mais un véritable levier de transformation sociale. Dans un pays où la parole publique reste souvent l’apanage d’une élite, ce concours ouvre une brèche démocratique fascinante.

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Cette collaboration naissante entre le ministère et Gab’Kulture Event illustre parfaitement comment l’innovation culturelle peut trouver sa place dans les politiques publiques. Quand les institutions reconnaissent et soutiennent l’audace créative, c’est tout un écosystème qui se dynamise.

 

Le pari est osé mais porteur d’espoir : faire de l’éloquence un moteur d’émancipation pour une génération qui a tant à dire. À l’heure où les réseaux sociaux fragmentent les discours, redonner ses lettres de noblesse à l’art oratoire relève du défi sociétal. Un défi que le Gabon semble prêt à relever, avec ses jeunes talents en première ligne.

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