Les agents des Eaux et Forêts du poste de Nyali, dans le département de la Doutsila (province de la Nyanga), ont mis la semaine dernière la main sur un important chargement illégal d’animaux sauvages. Plusieurs dizaines de bêtes, parmi lesquelles des potamochères, gazelles, porcs-épics, pythons et d’autres espèces protégées, ont été découvertes à bord d’un camion de type Canter dépourvu de plaques d’immatriculation.
Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le véhicule aurait quitté Mayumba, au sud-ouest de la province, en direction de Libreville, la capitale gabonaise. La cargaison aurait été dissimulée sous des bâches, probablement pour échapper aux contrôles routiers.
Les autorités locales n’ont pas encore communiqué sur l’identité du conducteur ni sur l’origine exacte de ces animaux. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances de ce trafic et d’éventuelles complicités.
Cette saisie met une nouvelle fois en lumière la persistance du braconnage et du trafic de faune protégée dans la région, malgré les efforts des services compétents pour préserver la biodiversité gabonaise.
Le Gabon, rappelons-le, dispose d’un cadre juridique strict pour la protection de sa faune. Toute capture, détention, transport ou commercialisation d’espèces protégées est passible de lourdes sanctions, pouvant aller jusqu’à des peines d’emprisonnement et d’importantes amendes.
Une source forestière à Nyali a salué la vigilance des agents, soulignant que ce type d’opération contribue à dissuader les trafiquants et à préserver le patrimoine naturel du pays.
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