Dans un audio devenu viral, le membre du conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, s’oppose, toute honte bue, à la désignation comme Iman à Mouila, du frère Mougnengui, au prétexte de sa liberté de ton de dénoncer les cas de malgouvernance et de gestion épicière de cette communauté. Une prise de position avangardiste visiblement considérée comme crime de lèse-majesté.
« Je ne veux pas de ce type comme Imam, et s’il n’est pas content, qu’il vienne me voir ici à Libreville » s’est exclamé en substance dans un ton martial qui pue le dirigisme religieux, l’artisan de la boule puante du « on ne fait pas du neuf avec du vieux ». Un coutumier des dévires verbales qui vient à nouveau de rater une occasion de se taire.
Mounguengui ne devrait être qu’un simple fidèle, tant qu’il ne fera pas allégeance aux autorités. Drôle de sortie Ali Akbar, qui conditionne la promotion dans les rangs de l’Islam au Gabon, à la capacité des membres de cette communauté, s’aplatir devant lui, mieux encore, à la boucler face aux actes de malgouvernace et autre dérive, susceptible d’être constatés. Comme quoi, le règne de la pensée unique et inique est désormais érigé en mode d’ascension. Et aux récalcitrants, Ali Akbar himself, promet d’activer la menace de la force publique, « contacter la police judiciaire en nom nom » a-t-il laissé entendre.
Voici le sort resrvé aux musulmans gabonais singulièrement, le diktat émergent, ou rien !
