Il se passe actuellement une scène pour le moins cocasse dans ce village de Bitam (nord du Gabon) où toutes les communautés (autochtones et celles venues d’ailleurs) avaient pris l’habitude de vivre en bonne intelligence.
Jusqu’au jour où une affaire qui défraie ces temps derniers la chronique. Il s’agit en clair du traitement désolant et honteux que fait subir un ressortissant du bled que l’on a pendant de longues années perdu de vue à Jean-Claude Moudziegou Maloulah qui a depuis hérité des natifs du village un terrain qu’il exploite à des fins agricoles. Moudziegou Maloulah a sur ce terrain entrepris des travaux jusqu’à ce qu’intervienne le quidam qui vient de faire valoir ses droits à la retraite pour, par voie d’huissier, écrire à l’acquéreur aux fins d’exiger l’arrêt des travaux, arguant que le terrain lui appartiendrait.
Ce à quoi le chef du village et les natifs ont décidé de s’opposer en écrivant et ripostant contre l’attitude de celui qui, à leurs yeux, ne jouit que d’un statut de « revenant ». Ces derniers ont dans leurs écrits signifié qu’il n’en n’était rien et que le terrain querellé appartient bel et bien à Moudziegou Maloulah, histoire de dire que le quidam n’est rien d’autre qu’un usurpateur qui a même été débouté par le cadastre après enquête foncière.
Voulant à tout prix que la raison lui revienne, le quidam dont nous déclinerons l’identité dans une prochaine parution, a saisi le Ministre de l’Intérieur début janvier, ignorant très certainement que Moudziegou Maloulah avait pris la peine de transmettre à sa hiérarchie un rapport documents à l’appui. Dans tous les cas, le quidam peut-il justifier son attitude et démontrer qu’il est des textes de loi interdisant à un responsable administratif, membre du gouvernement, député ou autre d’ériger une exploitation agricole ? Nous pouvons constater sa volonté de vouloir nuire à Moudziegou Maloulah en écrivant directement à sa hiérarchie plutôt que de s’en référer au cadastre qui l’avait débouté. Comment peut-il publiquement avancer qu’un « Bilob » n’a pas le droit de construire sur le sol de ses ancêtres à lui ? Un Gabonais de quelqu’origine qu’il soit n’a-t-il pas le droit d’aller s’installer où ça lui plaît sur le territoire national ?
Dans notre prochaine livraison, nous vous livrerons le nom de ce dangereux personnage qui trouble en ce moment la quiétude et le bon-vivre des villageois d’Essong par Bitam.