Le jeudi dernier, Serge Ahmed Mombo est gardé à vue dans les locaux de la police nationale gabonaise. Sa famille ne décolère pas et accuse le journaliste français Romain Molina de se masturber sur la souffrance des gens à cause de ses accusations calomnieuses et ses propos diffamatoires.
« Monsieur Molina qui se cache dans un petit village espagnol finira par être rattrapé par la justice française », fulmine une proche de Serge Ahmed Mombo. Cette dame qui préfère l’anonymat à cause de la nausée que lui provoque les affabulations de Molina accuse ce journaliste d’être devenu la plus idiote marionnette au service des intérêts égoïstes et mercantiles de certains lobbies gabonais.
Quinquagénaire, cette proche de Serge Mombo conseille à Molina de tourner la seconde face de la pièce de monnaie qu’il détient entre ses mains afin qu’il comprenne qu’il tient certes le bon bout mais en réalité il est lui-même victime des fins manipulateurs tapis dans l’ombre à Libreville.
« Je ne veux pas cracher sur la souffrance des présumées victimes si elles existent mais le côté sombre de l’enquête de Molina est le manque de preuves », se désole notre source.
« Comment peut-il être manipulé à ce point » ? s’interroge la source.
Irritée, la dame qui travaille dans la haute administration à Libreville explique que « la pédo-criminalité suppose que des enfants de moins de 15 ont été violés ou agressés ». Elle s’est ensuite lancée dans une série de questions : ces enfants de moins de 15 ans ont-ils subit des attouchements ? Qui sont-ils ? Comment s’appellent-ils ? C’était en quelle année ? Si cela perdure depuis une trentaine d’années, ces hommes peuvent-ils parler aujourd’hui ? N’y a-t-il pas prescription ?
« Si ces enfants avaient moins de 15 ans il y a 30 ans, on ne parle plus de crime mais de délit… Laissez Mombo serge tranquille », conclu la source.
Plainte en France
Du fait de leur proximité, la source est convaincue que Serge Ahmed Mombo est en réalité une victime collatérale de Pierre Alain Mounguéngui (PAM), le président de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) lui aussi gardé à vue depuis mercredi dernier dans le même dossier de pédo-criminalité.
Serge Ahmed Mombo est un soutien de PAM. Il a été interpellé pour la première fois en février dernier avant d’être relâché par le parquet qui l’avait tout de même placé sous contrôle judiciaire. Sa famille se demande ce qui s’est passé entre février et avril. « Il y a-t-il eu des éléments nouveaux ? » se questionne un autre membre de la famille.
Celui-ci aussi tient pour responsable des malheurs de Serge Mombo, Romain Molina, ce journaliste pas du tout apprécié chez en France à cause de ses enquêtes approximatives teintés des propos diffamatoires tous azimuts.
Serge Ahmed Mombo a déjà déposé plusieurs plaintes contre Molina devant le tribunal correctionnel de Paris et devant le Doyen des juges d’instruction.
« Nous espérons que devant la justice de son pays, il produira les preuves des accusations contre Mombo et Mounguengui », poursuit la source.
En attendant l’aboutissement des procédures en France, la famille demande aux services de sécurité qui détiennent Serge Ahmed Mombo et Pierre Alain Mounguengui poursuivi pour avoir, semble-t-il couvert ces crimes de les relâcher tant que l’accusation de ne brandit pas des preuves irréfutables. Ne pas le faire laisserait prospérer l’arbitraire et l’injustice dans un pays de droit.