A moins d’un an et demi de la présidentielle, la coordination Djoui l’Akassi veut se faire entendre. La plateforme féminine veut marquer l’histoire, en se présentant comme une voix discordante au sein du paysage politique national.
Djouli l’Akassi, la voix des femmes (en langue obamba), regroupant des femmes issues de 14 partis politiques de l’opposition a fait samedi à Libreville sa première sortie officielle, a-t-on constaté.
La plateforme est composée des femmes issues de 14 formations politiques de l’opposition, entre autres, RPM, L’UPGL, RPG, l’USP, RP , les Démocrates, l’UN, le PNG, l’UPN, le PBU , le Morena, L’UNF, L’UNB.
« Nous sommes militantes des partis politiques de l’opposition ça veut dire que nos leaders savent ce que nous faisons, nos leaders nous ont encouragé », a lancé Melighe Me Ngwa Marie Rose, coordinatrice générale de Djoui L’Akassi et d’ajouter : « C’est la première fois que les femmes de l’opposition se retrouve pour former une plateforme ».
Djoui L’Akassi se veut un regroupement de femme qui veulent faire entendre leur voix fédérer leurs idées, réfléchir ensemble sur ce qui doit être fait.
Les femmes de ces 14 partis ont signé une charte au cours de cette sortie officielle.
La charte leur donne la possibilité de faire entendre leurs voix en menant des actions politiques en vue de la présidentielle de 2023, faire des propositions sur le financement équitable des partis politiques et l’usage du bulletin unique dans le processus électoral, dont elles ont dit être judicieux parce que réduisant les coûts d’impression, facilitant le choix de l’électeur et évitant la problématique des enveloppes accolées.
Djouli l’Akassi a dénoncé lors de sa première sortie le phénomène d’enlèvement d’enfants, la pédophilie, la prostitution etc…