Nous l’apprenons du journaliste congolais, Alphonse Ndongo, journaliste économique et financier, que le président français, Emmanuel Macron va séjourner en terre gabonaise avant la fin de ce mois de juillet ou en début du mois d’août prochain, l’objectif de cette visite sera de renégocier un nouveau partenariat économique avec Libreville, qui vient de tourner une page de son histoire en adhérant officiellement Au Comonowealth. Au moment où la France broie du noir en lien avec la guerre Russo-ukrainienne, elle voudrait reconquérir le marché de ses anciennes colonies qui commence à échapper peu à peu au contrôle de la France.
Avant l’étape de Libreville, Emmanuel Macron est attendu au Cameroun. À Yaoundé comme à Libreville, il s’entretiendra en tête-à-tête avec les chefs d’Etat. Il faut rappeler que Paul Biya (89 ans), au pouvoir depuis près de 40 ans, 39 ans pour être exacte, est l’un des chefs d’État à la longévité la plus importante. Ali Bongo lui cumule 13 ans à la tête du Gabon. Sa dernière élection à la tête du pays a été durement contestée dans des violences qui ont fait plusieurs morts.
Le Medef qui est au centre de cette tournée, a mis en avant la diplomatie économique sous l’appellation de « Francophonie économique », en évitant tous les sujets qui fâchent. Notamment la succession de Biya et Bongo à la tête de leur pays respectif. L’affaire Maurice Kampto, l’ambazonie… Avec Ali Bongo, la question Jean Ping et le cas Nourredine ne seront pas au centre des débats pour éviter les frictions.
Après Yaoundé et Libreville, la délégation française conduite par Emmanuel Macron va s’ébranler à Brazzaville en passant par Kinshasa, Cotonou et Abidjan. Au cours de ce voyage, le locataire de l’Élysée va tenter de peser de tout son poids pour essayer de récupérer « le potentiel économique des pays africains francophones qui a d’abord bénéficié aux hommes d’affaires français qui, sans compétition véritable, raflaient la mise.
Depuis l’arrivée des plus offrantes et mieux-disantes chinoises dans les pays du pré carré français, la donne à changer », indique Alphonse Ndongo, journaliste économique et financier congolais.
