Lambert Noêl Matha qui, lorsqu’il a été convoqué à la Cour Constitutionnelle, le 6 octobre dernier, a dû répondre des actes relatifs à la délivrance de la carte nationale d’identité (CNI).
Le ministre de l’Intérieur d’édifier la Cour sur les causes qui ont entraîné en 2014, l’arrêt de la production de cette pièce, arrêt résultant d’un différend avec le producteur, les cartes étant jugées de mauvaise qualité en dehors du non-respect des engagements pris par les différents partenaires, mais aussi vis-à-vis de l’État.
À la demande d’Ali Bongo Ondimba, le ministre de l’Intérieur a confié à la Direction Générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI), la fabrication des nouvelles cartes d’identité nationale (CNI). Il faut peut-être préciser que depuis plusieurs décennies, cette entité est déjà présente dans la production des passeports, visas et cartes de séjour, une nouvelle mission qu’elle va mener en collaboration avec le projet « Iboga » et « l’Aninf », qui ont aussi leurs partenaires techniques. Toutes ces entités doivent s’accorder sur la stratégie nationale des grands registres numériques de l’État mettant en avant une grande base de données biométriques des citoyens et le numéro d’identification personnel (NIP).
Cet identifiant va être le numéro utilisé en complément dans les autres registres de l’État aux fins d’assurer l’unicité du citoyen.
Le projet est suffisamment avancé pour démarrer courant décembre 2022, le spécimen étant validé, un lot 500 mille cartes étant déjà livré à la DGDI. Il ne reste plus que quelques réglages techniques devant permettre l’installation de la chaîne manquante dépendant des autres opérateurs.
La nouvelle CNI sera biométrique, électronique en même temps qu’elle contiendra une carte Sim qui relèvera l’identité numérique devant ouvrir à ceux qui le désirent la possibilité d’utiliser des services en ligne de l’État qui seront progressivement déployés par l’Administration.