CABINETS MINISTÉRIELS DÉVALISÉS: POURQUOI L’ENQUÊTE MENÉE PAR LA POLICE JUDICIAIRE PIÉTINE ?

Depuis qu’on apprend que des bureaux de certains ministres et de leurs collaborateurs ont été dévalisés et qu’une enquête a été ouverte, aucun doigt accusateur ne se dirige sur les présumés coupables quand bien même l’on sait que d’aucuns ont été répérés par des caméras.

 

Ceux qui sont régulièrement et bien informés sur les dossiers de la République s’interrogent sur le fait qu’après que des départements ministériels aient été dévalisés, les enquêtes commises pour faire la lumière sur ces affaires soient restées lettre morte.

En effet, l’on sait que les bureaux du ministre de la Communication, Rodrigue Biwawou, ceux de son Secrétaire général, après ceux de Justine Libimbi, ministre déléguée aurès du ministre de la Santé et des affaires sociales, ont été dévalisés par des malfrats ? Que sait-on de ce qu’ils ont récupéré comme documents ? Tout le monde attend les résultats de l’enquête, dit-on, ouverte pour être édifié ! Quand bien même l’on sait que le mode opératoire de telles opérations obéit à une logique de destruction digne de la « Gestapo ». Si au ministère de la communication, les dégâts n’ont pas été importants, chez sa collègue de la santé , il y a eu vols d’ordinateurs et de postes de télévisions.

Comment rester insensible devant de tels faits quand on sait le Gabon attaché à la notion d’État de droit ? Quelle partition jouent nos Forces de Sécurité et quel ordre leur est dicté pour sauver nos institutions ?

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint