On croyait naïvement que Alain Claude Billie By Nzé était un ami de la presse. Il fallait qu’il atteigne son but pour que les masques tombent. En bon roublard depuis qu’il est sur les cimes des montagnes, il a pris ses distances avec la presse.
Ses faits d’armes commencent au ministère de la Communication où il était à la tête de ce département. Alain Claude Billie By Nzé n’a pas laissé un bon souvenir de son passage auprès de la presse privée gabonaise.
Il serait à l’origine de la baisse de la subvention réservée à la presse privée. Une subvention qui était brusquement passée de 500 à 127 millions. Alors que le pétrole coulait à flot.
Les patrons des médias ne comprennent toujours pas comment en est-on arrivé à galvauder cet acquis légué par feu Omar Bongo. Tout comme, Il lui était reproché d’avoir mis en place un code de la communication estimé liberticide et contesté par les professionnels des médias.
Dernièrement, son gouvernement a choisi de faire reculer la démocratie, en introduisant un texte de loi abolissant l’élection de deux représentants de la presse obtenue lors des accords d’Angondjé.
Qui a donc introduit ce projet de loi? Pourquoi est-ce que les choses ont été faites en Cantimi? Autant de questions qui ne trouvent pas de réponses.
Au cours de son premier mandat, la Haute Autorité de la Communication (HAC) comptant 9 Membres dont 2 élus par leurs pairs et 7 autres nommés. 3 par le président de la République, 2 par le président de l’Assemblée Nationale et 2 autres par le président du Sénat tous militants du Parti démocratique gabonais ( PDG), au pouvoir .
Le gouvernement d’Alain Claude Bilie By Nzé nous sert un recule à démocratique.