LE PEUPLE GABONAIS EN A MARRE DES PROMESSES NON TENUES D’ALI BONGO

Cela fait 14 ans qu’Ali Bongo Ondimba est au pouvoir auquel il a accédé, après son premier mandat obtenu en 2009, grâce à la volonté des Gabonais qui continuent pourtant de trimer.

Que raconte-t-il à ses « compatriotes » à qui il rend visite dans le cadre de sa tournée républicaine, lorsque qu’on croit que les soucis des Gabonais s’expriment à ciel ouvert ? Comme pour dire que le discours que le chef d’État sert aux gabonais est aujourd’hui suranné, pour ne pas dire qu’il n’a plus lieu d’exister dans un contexte où il a depuis longtemps été attendu sur les actes, sachant qu’il a, lui-même rassuré qu’il dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit. Ce que l’on est plutôt au regret de constater, c’est que les injustices et les promesses non-tenues constituent en vérité la marque de fabrique d’Ali Bongo Ondimba dont plusieurs langues disent que, contrairement à son père, il excelle dans l’art de vendre du vent ! En effet, qu’en est-il des promesses du 27 janvier 2011 lorsque se tenait à Tchibanga, le 3ème Conseil des ministres délocalisé de l’ère Ali ? Le président de la République avait pourtant à cette occasion sillonné les 6 départements de la province de la Nyanga, promettant lors de sa Conférence de presse qu’il remuerait ciel et terre pour faire aboutir deux programmes de lotissements de deux sites d’une superficie de 23 ha à Pola doté de 231 parcelles et un autre à Minkouelengui d’une superficie de 20 ha doté, lui, de 216 parcelles. Ali Bongo Ondimba ne s’était pas arrêté en si bon chemin, allant jusqu’à promettre le lancement des études d’aménagement en béton bitumineux de l’axe Mabanda- Moulengui- Bindza, celui du barrage « Iroungou » sur la Moughalaba et celui du renforcement de l’hydraulique villageoise. Depuis, les Nynois l’attendent sur la concrétisation desdits projets en vain. Sans s’en remettre à sa conscience, voici le même président de la République foulant le sol de la Nyanga avec à la bouche le même conte de fée, croyant séduire, mais faisant visiblement preuve d’amnésie, faisant en homme politique soi-disant averti fi du propos du politique américain Abaham Lincoln, selon lequel

« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps »

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint