GABON/ ÉLECTIONS GÉNÉRALES 2023: BASCULEMENT POSSIBLE DE LA DOUIGNY DANS LE CAMP PRÉSIDENTIEL

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Une vue des lampadaires solaires, don de M. Edgard Mbina Kombila.

Tel est le défi titanesque, mais atteignable, du nouveau leadership politique du Parti au pouvoir sur les « Terres de la Résistance historique ».

PAR : BERNARD-KERRY

POUR le camp présidentiel, la bataille épique de Moabi est engagée.
Et celle – ci est plutôt conduite à visage humain. En plus d’être portée par un nouveau leadership politique local, moins clivant, consensuel et adhésif, conformément aux valeurs culturelles et traditionnelles authentiques.
Toutes choses, donc, qui sont de bon augure aux confins du « Grand Sud » à l’approche des premières élections politiques générales :
Présidentielle, législatives, locales !
Le pari est à tenir par le Centre Gabonais des Élections (CGE) conscient que le Gabon est plus que jamais sous les feux des projecteurs.
De l’ombre à la lumière, telle est également la trajectoire empruntée par la nouvelle élite politique locale, tenue de réussir là où la toute devancière, pourtant visiblement mieux lotie en moyens stratégiques multiformes, a lamentablement failli.
Ainsi donc, en prenant l’engagement solennel de ne point céder à toute attitude contre – productive une fois parvenu aussi, dans le « cockpit » du Parti démocratique gabonais (PDG) et du pouvoir Exécutif.
Hâter le rassemblement des forces vives locales autour de l’institution présidentielle, voire renforcer la symbiose entre les populations et la première Institution de l’Etat se présente bel et bien comme une tâche herculéenne.
A tout le moins, celle-ci est atteignable, si l’on en juge par ce qu’il s’est produit au mois de Juin, lors de la Tournée républicaine du président de la République, Ali Bongo Ondimba dans le « G 5  » avec le défi assumé par les néo-dirigeants issus de l’appareil du Parti au pouvoir.
Dans le contexte crucial qui prévaut, l’offensive initiale à mener concerne la présidentielle prévue le 26 Août 2023. Ce faisant, le management des écuries est d’ores et déjà scruté avec minutie sur le terrain, pour projeter le comportement électoral des populations du cru lors de cette consultation électorale majeure dont l’impact retentira à l’échelle provinciale, voire nationale.
Labourant pied à pied le terrain depuis deux ans, la jeunesse montante du Bureau politique du PDG récemment promue, déploie une véritable stratégie pragmatique et de communication d’influence rétablit la confiance entre les représentants de l’Exécutif et l’ensemble des forces vives du Département.
Leur rôle pionnier pour résoudre les problémes liés aux besoins de première nécessité qui se posent avec acuité est salué à l’unisson.
Aux côtés de la Ministre déléguée à l’Energie, Sidonie Moussirou et d’autres cadres et acteurs socio-économiques, leur rôle dans la réussite du récent déplacement du président Ali Bongo Ondimba à Moabi, est incontestable aux yeux de plusieurs observateurs.
Leur pédagogie répétitive fondée sur la sensibilisation autour de l’essentiel et de l’essor du Département a favorisé le développement de ce comportement républicain ayant singularisé l’étape présidentielle de la Douigny.
Au-delà, souvent accablées à tort ou à raison accablé pour la réputation historique frondeuse de leur Département, les populations de la Douigny ont su saisir ce moment de l’histoire, et montrer plutôt un fort attachement et une loyauté singulière à l’institution présidentielle.
ici, en tout cas, le Chef de l’Etat bénéficie d’un prestige et d’un consensus global tant de la majorité au pouvoir, que de l’opposition, de la société civile, des jeunes, des femmes et des hommes.
Certes, en politique la vérité d’un jour n’est pas forcément irréversible. En témoigne le cas tristement célèbre de l’ancien Vice-premier ministre, Garde des Sceaux, Séraphin Moundounga poids lourd du régime de l’Émergence à son avènement, mais qui n’a pas hésité à céder aux démons de la traîtrise et virer sa cuti. En conséquence, les effets politiques de cette fuite en avant ont avant tout nui aux intérêts politiques de la contrée, avant la clémence plausible du président Ali Bongo Ondimba.
En retour, l’engagement de cette élite nouvelle, à côté de sa force d’entraînement des populations en vue de privilégier la stabilité de l’Etat et la grandeur et la nation, forcent le respect sur le terrain.
Une preuve : sur ces « terres de la Resistance » historique dans le « Grand Sud », l’électricité faisant cruellement défaut dans la ville depuis cinq ans
est de retour. Du moins, au détour de l’ électrification via les panneaux solaires, visibles dans tous les quartiers.
 » A la nuit tombée, nous ne sommes plus en insécurité partout » confie visiblement heureux un quadragénaire à Poutou néni.
A Djaba aussi, une « vieille » vante la générosité et l’humidité en partage de cette élite.
Si l’on en croit la jeunesse de Miamba, cette élite politique-là sait être porteuse de la solidarité agissante de l’Exécutif.
Promptement, on se félicite d’un appui onéreux apporté à un établissement scolaire catholique « entièrement rénové » pour la rentrée scolaire 2023-2024.
En plus de l’accompagnement des candidats, victorieux pour la plupart, aux examens, sans oublier la bienveillance accordée aux notables et personnes du troisième âge, ainsi qu’aux collectivités locales.
Pour l’heure, le rapport de forces est plus ou moins à l’équilibre général. Car, sur les deux sièges de la Douigny, Hyacinthe Mamboundou ( PDG) es l’élu du 1er, et Bonaventure Nzigou Manfoumbi ( FER/ opposition) est le député du 2 è. Cela dit, on note en plus que le Maire Mangala (PDG) trône à la commune.
Au-delà, fort d’une règle d’ airain partagée localement, qui enseigne que « ce n’est point le jour de la chasse que l’on s’ attache la confiance du chasseur, mais au moment où il éprouve le besoin ardent de munitions pour sa partie nocturne », les faits sur le terrain indiquent que cette élite nouvelle prépare méthodiquement ces batailles électorales.
Membre du Bureau politique, doublé de Directeur général des Hydrocarbures, Edgard Mbina Kombila est formel :
 » Lorsque j’ai pris mes fonctions au ministère, je me suis senti tenu par devoir patriotique. A savoir, m’engager sur le terrain socio-politique, en ne ménageant aucun effort pour traduire en acte la vision du progrès social et économique prônée par le président de la République » en vue de développer la culture auto-entrepreneuriale parmi nos compatriotes.
Premier de cordée parmi les Nynois à être hissé si haut dans le secteur du pétrole, la promotion comme « Monsieur Pétrole » du Gabon de cet Ingénieur géophysicien Volontiers discret et travailleur acharné, ayant gravi pas à pas les échelons internes, sa promotion inédite est un message à la fois fort du chef de l’Exécutif aux populations de la Douigny afin de réinventer un nouveau Pacte républicain.