Gabon: A « Sans Famille » Léandre Nzué en 34 mois de détention, n’a passé que 9 le reste au CHUO

Placé sous mandat de dépôt le 15 septembre 2020 pour détournement de deniers publics et blanchiment d’argent, l’ancien maire de Libreville, Léandre Nzué, semblerait se la couler douce au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO), prétextant, selon nos confrères de « la Fuite de l’Info », une maladie, aidé par sa corruptrice de compagne F.A.O. qui passe le plus clair de son temps à mouiller les responsables pénitentiaires.

Le résultat est que la dame au comportement sulfureux réussit l’exploit de sortir son homme de la prison de « Sans Famille » où il n’a en 34 mois de détention, passé que 9 au vu et au su de tout le monde sans que cela n’émeuve personne. Pas seulement grâce au prétexte fallacieux de la maladie, mais aussi parce que dame FAO qui traîne avec elle des sacs bourrés d’argent et qui mérite une interpellation, passe le plus clair de son temps à corrompre à coups d’espèces sonnantes et trébuchantes, les responsables de la prison centrale de Libreville qui n’ont plus d’autre choix que d’ouvrir les portes des geôles à l’indélicat Léandre Nzué. Le cas de l’ex-capitaine J.J.I., ancien chef du service greffe de la prison centrale de Libreville, qui avait reçu de dame F.A.O, compagne de Léandre Nzué, plus de 40 millions de francs CFA, pris la main dans le sac et rétrogradé lieutenant par sa hiérarchie ayant fait cette fois preuve de vigilance, une hiérarchie qui l’a mis en conséquence en disgrâce, lui faisant perdre le bénéfice de son poste. Quid, se demande-t-on alors de la corruptrice ? Qui, croyons-nous, possède l’arme la plus fatale, le pognon, avec lequel elle fait tourner la tête des responsables de la sécurité pénitentiaire visiblement à sa solde indépendamment des rarissimes coups d’éclat publicitaire comme celui précité. Après tout, ne faut-il pas trouvé de boucs émissaires pour se blanchir ? Que dire de certains médecins du CHUO qui sont complices de cette mascarade, oui mascarade puisqu’aux dire de nos confrères de « la Fuite de l’Info » qui font des tours dans cette structure hospitalière, Léandre Nzué semblerait plutôt bien se porter. Si tel est le cas, pourquoi ne pas accorder les mêmes faveurs à ceux qui sont réellement mal en point, nous citerons par exemple Jean Rémy Yama dont l’état de santé, très préoccupant, continue de laisser les geôliers insensible ? Quel pays des droits de l’homme où l’on laisse courir une corruptrice et abandonne les malades à leur triste sort ? Et si ce prisonnier voyait son état dégringoler ? Nous ne lui souhaitons pas le pire, simplement alerter sur le fait qu’un juge spécialisé avait sollicité auprès des autorités pénitentiaires, sa sortie pour lui permettre d’avoir droit à des examens approfondis dans une structure de la place, requête rejetée du revers de la main par les responsables de la prison centrale qui, à-contrario, laissent Léandre Nzué aller et venir comme dans un moulin. Curieux quand même lorsqu’on apprend que ces derniers, les responsables de la prison centrale, avaient plutôt commis au chevet de Jean Rémy Yama, le médecin- colonel Dieudonné Mounguengui en service au CHU d’Akanda à venir examiner Jean Remy Yama au dispensaire de la prison centrale comme si le cas était si bénin que çà ! Rappelons pour nous inquiéter que le cas Yama doit être traité avec beaucoup de délicatesse, simplement quand on se souvient qu’il fût arrêter le 2 mars 2022 à l’aéroport de Libreville, alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion pour le Sénégal où il allait se soigner.

Nous tentons avec perspicacité de découvrir tous les dessous de ce qu’il convient désormais de désigner par « l’affaire F.A.O/ Léandre Nzué » pour vous en édifier davantage et vous permettre d’en donner personnellement un avis. Soulignons, à toutes fins utiles, que l’ancien maire de Libreville qui traîne des casseroles ne saurait toujours bénéficier de telles faveurs, il totalise aujourd’hui 10 mois déjà à l’hôpital. Lors de son premier séjour, il est resté plus d’un an dans cette structure hospitalière. A-t-il toujours obtenu l’accord des médecins qui exercent à la Prison centrale de Libreville? Rendez-vous dans nos prochaines livraisons !