La famille du preneur d’otages de Ndolou, Glen Patrick Moundendé est sortie du bois au cours d’un point de presse tenu dans un quartier de Libreville, après avoir longuement observé et exploré les contours de cette affaire qu’il est désormais qualifié de sombre affaires, qui s’est soldée par la mort de ce dernier alors qu’il était endormi.
« Comme nous le savons tous à ce jour, notre fils Glen Patrick Moundendé a été tué dans son sommeil par un escadron de forces de défense de la République Gabonaise dans la nuit du vendredi 21 juillet 2023, dans le département de Ndolou Mandji, sachant qu’il n’était plus armé, il ne représentait plus une menace à cet effet », a indiqué Auguste Paga, le porte-parole de la famille.
Reconnaissant la véracité d’une partie des faits reprochés à leur fils, la famille du défunt se refusant de le défendre, elle constate que des informations sont hautement médiatisées où Glen Patrick Moundendé est présenté comme un assassin, alors qu’il n’a tué personne, il est aussi présenté comme un violeur, sans pourtant apporter une preuve.
« Toute une mascarade des mises en scène digne d’un film de fiction. Nous déplorons toutes ces machinations qui n’ont pour but que de salir l’image de notre fils disparu. Nous tenons à rappeler à l’origine que notre fils Glen Patrick Moundendé n’a jamais fait de prison », note la famille.
La famille du disparu s’interroge sur le but visé par ces machinations au point de les empêcher de récupérer la dépouille mortuaire de Glen Patrick Moundendé ?
« Au prix de quoi veut-on nous faire marcher pour l’obtention de la dépouille de notre fils ? La famille, est-elle déjà aussi coupable des actes reprochés à notre fils ? Veut-on intenter un procès à titre posthume contre notre fils Glen Patric Moundendé ? Qu’on nous le dise », s’interroge Auguste Paga, le porte-parole de la famille de Glen Patrick Moundendé.
En ce qui concerne les accusations de viol, la famille rejette les faits de violence sexuelle et demande une contre-expertise pour faire la lumière sur ces allégations qu’elle estime être fabriquées dans un laboratoire de la manipulation politique.