Faire d’Akanda une ville belle, attrayante et lui donner des allures des grandes métropoles, c’est aussi l’objectif des plus hautes autorités et la mission confiée à son maire, Yvon Patrick Rombogouera.
Construire dans un parc aux zones sensibles afin de protéger cette commune d’Akanda imposent une urbanisation suivie, contrôlée et régulée.
Pour cela, il y a des actions à mener, peut être coercitives, mais surtout des projections d’aménagement harmonieux pour répondre aux besoins et au bien être des populations.
L’ambition est de permettre à la majorité des Akandais de vivre dans un environnement urbain fiable pour les années futures. L’histoire des villes nous enseigne que le même processus des villes farwest où chacun voudrait s’y installer à sa guise sans code s’est répété sur tous les pays.
La volonté des plus hautes autorités, est donc de faire de cette commune un nouveau pôle urbain censé incarner la cité idéale, avec une politique de la ville axée sur une mixité sociale, écologique et fonctionnelle, qui doit ensuite s’étendre au reste du pays. La commune doit donc intégrer des programmes d’urbanisation tels que
-Aménager les espaces de circulation afin de concilier les differents usages: véhicules, piétons et motos; adapter les différents espaces de stationnement afin notamment d’améliorer l’accès aux commerces; -Aménager les entrées de ville afin de les rendre plus fluides ; agencer des espaces plus conviviaux de détente et de loisirs;
-Proposer, dans le cadre de l’arrivée de la fibre, des accès wifi public…En plus de renforcer les services avec l’installation des Banques, Impôts, SEEG, telephonie, cimetière, toilettes publiques, parc de loisir et enfin être desservie par un bon réseau routier.
L’objectif est de permettre un habitat plus moderne et en cohérence avec l’évolution du temps et des exigences d’urbanisme d’ici 2033.
Sauf qu’il s’exerce certaines pesanteurs portées par les personnes de mauvaises foi. Encouragées par des spéculateurs fonciers amateurs qui refusent de se conformer aux règles foncières.
Le défi est donc double. Il s’agit de lutter et convaincre ces derniers du bien fondé du respect du code urbanistique afin d’avoir un cadre urbain d’ensemble, mieux structuré et le plus agréable. Et d’anticiper pour ne pas attendre que la situation devienne problématique voire chaotique comme s’en est le cas à Libreville.
En claire il faudrait, réguler et maîtriser la construction des riverains et celle de nouveaux acquéreurs des terrains, par des politiques d’aménagement du territoire et d’éviter les situations de macrocéphalie des capitales.
En plus de poursuivre et amplifier l’équipement et la modernisation des infrastructures, du transport, des réseaux de fourniture d’énergie et d’eau mais aussi continuer à sécuriser le cadre d’action des populations, qu’il s’agisse de l’accès au foncier constructible et de la réglementation administrative .
C’est dire que l’autorité municipale doit persévérer pour avoir une commune d’Akanda ambitieuse et innovante. Et qu’elle soit reconnue à sa juste valeur. C’est donc cette mission, cette conviction qu’il devra défendre au quotidien auprès de ses concitoyens et que le premier magistrat de la ville devra poursuivre pour le bien de tous les Akandais.
