Au vu de certains signaux négatifs notés ces derniers jours-ci, tout semble accréditer l’hypothèse selon laquelle la marge de manœuvre d’Oligui Nguema commencerait à se rétrécir.
Ce d’autant plus que plusieurs compatriotes sont surpris de revoir de nombreux vieux visages, très proches d’Ali Bongo et tant décriés, graviter autour du premier cercle du Général Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Une présence qui alimente déjà les commentaires chez de nombreux compatriotes et soulève des questionnements.
Est-ce le début du plan d’isolement progressif de ce dernier des préoccupations des populations par ces memes acteurs politiques vomis par l’opinion qui ont plombé la longue saison d’Ali Bongo?
Est-ce déjà le debut de la fin de cette belle symphonie jouée devant le peuple par Oligui Nguema et le CTRI?
Est-ce la reprise de la marginalisation de certains actuels politiques?
Quid de ces valeureux nouveaux acteurs politiques révèlés à la population, lors de la dernière campagne présidentielle?
Autant de questions qui commencent déjà à tarauder les esprits.
Pour preuve, certains compatriotes, dans l’opinion publique, se demandent déjà pourquoi le CTRI et son Président n’ont-ils t-il pas commencé leurs rencontres par les 13 candidats retenus à l’élection présidentielle annulée pour cause de résultats tronqués et risque d’affrontements sanglants?
Pourquoi focaliser l’attention seulement sur un seul candidat et son équipe qui avait de gros moyens, et ignorer les autres, sachant que le franc électoral qui leur était destiné pour mieux se mouvoir sur le terrain durant la campagne électorale avait été détourné ?
S’il est compréhensible que la Plate-forme Alternance 2023 ait été mis en vedette, la marginalisation des autres candidats floués lors de cette élection inique, est incompréhensible. Sachant bien que tous étaient quasiment des victimes collatérales programmées de ce hold-up électoral sanglant déjoué de justesse par les forces de défense et de sécurité réunies au sein du CTRI, dans la nuit du mercredi 30 août dernier.
Conséquence logique, les Anciens candidats à l’élection présidentielle du 26 août 2023, agacé par les questionnements de leurs troupes, et réunis au sein d’un collectif, ont fait une déclaration le 7 septembre 2023, pour fustiger leur mise à l’écart des rencontres initiées par le Général Président de la Transition.
Contre toute attente, à la lecture des réactions de certaines rédactions, celle-ci semble avoir suscité certaines critiques diversement appréciées dans certains milieux.
Par presse interposée, on a eu l’impression que certains « peureux » tapis dans l’ombre et réfractaires à l’idée de voir le Général Président échanger ou s’intéresser à ces derniers ou même piocher quelques intelligences dans ce collectif, ne se sont pas gênés de discréditer leur démarche en se basant sur les scores et les pourcentages prétendument réalisés par les uns et les autres, lors de cette élection annulée et aux résultats jugés tronqués dans l’ensemble par les hommes forts du CTRI.
Toutefois, certaines réactions collectées ici et là dans les opinions et les réseaux sociaux, estiment que ce type d’attaques par articles de presse interposés semblent téléguidées par des personnes qui ont peur que ces derniers leurs fassent de l’ombre. Etant entendu qu’ils sont les principaux acteurs qui ont donner aux militaires l’alibi de mettre un terme à cette mascarade électorales, et partant au joug des Bongo qui pesait sur les gabonais depuis 56 ans.
Dans ce chapitre, comment ne pas féliciter ce candidat clairvoyant qui avait prophétisé avec précision l’effondrement des murailles de Jericho à l’issue de ce fameux scrutin?
On comprend mieux la jalousie et le dernièrement de ces derniers auprès du CTRI. Certains veulent protéger leur nouveau beefteck acquis auprès des militaires du CTRI.
Car dans le fond, en quoi le fait de souhaiter rencontrer le Président de la Transition serait une maladresse pour ces valeureux candidats?
N’ont ils pas été aussi, comme tant d’autres, un segment important qui a favorisé l’arrivée en flèche de la « météorite dans la nuit noire » qui a brisé les murailles du pouvoir d’Ali Bongo?
Avec le renversement du pouvoir d’Ali Bongo, nous sommes tous rentrés dans une ère nouvelle, dans des nouveaux temps.
Il faut changer les mauvaises habitudes qui ont retardé le pays et brisé bien de talents dans notre pays.
L’heure est dorénavant à vla reconnaissance des efforts et des merites des uns et des autres. Et surtout d’ avoir le courage de féliciter les méritants, car le peuple nous observe tous.
La dernière élection présidentielle, selon le Président de la Transition, n’a donné ni vainqueur ni perdant, car elle a été annulée. Le seul vainqueur c’est le Gabon, c’est la Paix, c’est l’unité .
Alors que tous ceux qui critiquent l’ initiative de ces candidats, pendant qu’ils se tournaient les pouces blottis dans l’obscurité par manque de courage, de moyens, ou encore de projet de société credible et soutenable en public, feraient mieux de respecter ces intelligences aux multiples compétences, révélées lors de la dernière élection présidentielle. 2023, qui ont, chacun à son niveau assuré.
La revendication formulée par ces derniers est légitime. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, se doit de les recevoir, en groupe ou indirectement, c’est selon.
À ce titre, en tant que principaux acteurs de ces élections générales annulées, ils ont par exemple l’épineuse question des cautions deposées auprès la Caisse de Dépôts et de Consignation.
Vu la dissolution du CGE, qui peut décider sur cette question, si ce n’est le Général Président Oligui Nguema ?
Je suis d’accord avec cette pertinente analyse , ils ont leur rôle à jouer comme force de proposition dans cette nouvelle ère qui se dessine pour notre cher pays le Gabon , n’en dépnaise à certains.
Sans Changement profond de mentalité et de paradigme, ce qui passe nécessairement par une réelle introspection et remise en question de nos comportements, le nouveau challenge s’avèrera difficile.
C’est enfin notre essor vers la félicité.
Vive le Gabon nouveau que nous voulons léguer aux générations futures !.
Bonjour Mesdames et Messieurs de la presse.
J’estime pour ma part que des critiques de ce genre sont matinales alors même que l’action impulsée par le président de la transition n’a pas encore véritablement pris forme.
Concernant nos compatriotes candidats à la dernière élection présidentielle, la question qu’il faut se poser est celle se savoir si leurs ambitions de briguer un mandat à la présidence n’est plus d’actualité, car, il est indiqué dans la charte pour la transition que toutes les parties prenantes de la transition ne seraient pas candidats à la prochaine élection présidentielle .
Si ces compatriotes à juste titre d’ailleurs veulent participer à la gestion de la transition en occupant des postes, qu’ils nous disent qu’ils renoncent au fauteuil pour la prochaine élection présidentielle.