Après le coup de libération orchestré par les forces de défense et de sécurité du pays, le CTRI a vraiment du pain sur la planche.
Il fait face actuellement à plusieurs défis tant sur le plan politique, économique, social, que culturel. En effet, Le régime précédent, c’est-à-dire celui des Bongo, a laissé l’économie du pays dans un énorme chaos. Les nombreux mouvements de revendications, et ce malgré la forte répression des mouvements de grève, peuvent le témoigner. Cette situation conduisait le pays dans une situation économique difficile. En effet, tous les secteurs financiers et commerciaux étaient et demeurent encore minés par la parafiscalité, la corruption, ajouté à cela l’absence d’un mécanisme de contrôle efficient et efficace, favorisant ainsi les détournements de fonds publics et la fraude fiscale et sociale.
Face à un tel chantier, il est aisé de comprendre que le redressement du pays tant souhaité par tous nécessite la participation de tous les citoyens à la restauration de l’édifice gabonais.
C’est dans cette perspective que vient de s’inscrire Didier OYONO ESONO, acteur politique de la Nouvelle Génération, soumettant modestement au moyen d’une missive adressée au chef du Gouvernement de transition Raymond NDONG SIMA, deux propositions qui selon lui, « mérite d’être prise en compte en priorité pour redynamiser notre Économie et mieux contrôler les finances de l’État. »
Ainsi, la redynamisation de notre économie nécessite en premier la mise en place de véritables mécanismes de contrôle dans tous les secteurs d’activités de notre pays, en commençant par les directions financières. En deuxième lieu, notre économie retrouvera son dynamisme par une réforme de l’administration à la base afin d’éliminer tous les doublons et faux fonctionnaires fantômes.
Jimmy Mandoukou