Au moment où la politique de décentralisation se pose avec acuité, on ne peut occulter que celle-ci a très peu eu d'effets dans plusieurs contrées du Gabon. Notamment dans la Doutsila où l'on enregistre des structures sans affectation du personnel et que dire de la route? La Doutsila, département du sud du Gabon dans la prononce de la Nyanga est peuplé d’environ 4500 âmes serait au centre des plusieurs disfonctionnements imputables à une mauvaise politique de décentralisation.
Comment comprendre que 60 ans après les indépendances un département celle de la Doutsila manque toujours d’affection du personnel pour la gestion et la prise en charge de ses infrastructures socioéconomiques c’est le cas des écoles et des dispensaires qui sont laissés à l’abandon par l’État alors que des millions ont été engagés pour leur construction. C’est à croire que ce département serait le parent pauvre de la géopolitique tant prônée en République Gabonaise par les différents chefs d’Etats , qui n’ont jamais permis à la Doutsila d’être représenté dans les différents gouvernements voire au sein de l’appareil étatique. Cette approximation de gouvernance plein d’amateurisme a eu pour corollaire un délaissement des besoins multiformes des doustilois aujourd’hui, on parle d’un département à l’abandon dont la route qui le relie au Congo voisin est tout simplement impraticable par manque l’entretien. On ose croire que la réactivation des subdivisions des TP un peu partout à l’intérieur du pays permettra de prendre en compte le rétablissement de cet axe routier qui est de nature également a favoriser les échanges commerciaux avec le
Congo voisin. Notamment au niveau de l'écoulement des produits agricoles.
Au final, on ne peut que regretter cette mise en demeure du département de la Doutsila dont le potentiel touristique constitué par des belles plaines à perte de vu, de la chute Ivela imitungu qui pourrait alimenter toute la région sud du Gabon et le Congo en électricité si seulement si elle était exploitée, et de la grotte Dimatobighe situé dans les environs de la ville de Mabanda, sont autant d’atouts qui restent à valoriser touristiquement. A coté du tourisme, il faut noter que la Doutsila est un département à vocation agricole et à fort potentiel d’ élevage.
Ceci est un cri d’alarme des Doutsilois qui veulent sortir leur département de de son ornière
jadis entretenue par des politiques peu entrain au bien des populations.
