Le mercredi 7 février 2024, le Directeur des Hydrocarbures a tenu un point de presse visant à édifier l’opinion sur ce qu’il convient de désigner par « l’Affaire Assala ».
Il était question pour Ernest Ndong Nguema, Directeur général des Hydrocarbures, de tordre le cou aux rumeurs ventilées par une certaine presse au sujet du rachat d’Assala annoncé par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, lors de son premier discours à la nation.
S’appuyant sur le Code des Hydrocarbures dans son volet transfert, l’orateur a avancé que l’État dispose de 60 jours pour exercer son droit de préemption, et que si les délais ne sont pas respectés, Gabon Oil Compagny (GOC), elle dispose de 45 jours pour exercer ledit droit. Ce que la GOC a fait le 25 novembre 2023 avant que l’échéance fixée au 3 décembre de la même année n’expire.
Depuis, le vendeur et la GOC sont engagés dans des négociations devant aboutir à la signature d’un nouvel acte de cession, lequel devrait définir les échéances de règlement et le transfert effectif de l’actif.
Concernant la capacité de l’État à lever des fonds, le DG des Hydrocarbures a, pour rassurer l’opinion, déclaré que celui-ci dispose de plusieurs offres et de mécanismes pour lever lesdits fonds. Ajoutant que des séances de travail sont tenues devant aboutir à la sélection de la meilleure offre pour ce qui est des intérêts de l’État.
Il a conclu son propos en expliquant que ce n’est pas le vendeur qui décide de qui va acheter l’actif et qui contrôle le processus de cession de l’actif, a mais l’Administration qui contrôle l’opération. Ce qui lui a fait dire que le processus est totalement maîtrisé !
