Il semble y avoir un mécontentement parmi les cadres de la province de la Nyanga concernant l’arrivée du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Tchibanga. Des nombreux cadres et non des moindres disent n’avoir pas avoir été inclus dans l’organisation de l’événement, ce qui les pourraient les conduire à envisager un boycott, dans le style de Port Gentil, où le maire Gabriel Tchango a laissé ses plumes après les bouderies des populations.
Ce type de situation peut résulter de problèmes de communication, de différences politiques ou de sentiment de marginalisation. Il est important que les dirigeants politiques impliqués dans l’organisation de l’ arrivée du Chef de l’Etat prennent en compte les préoccupations de tous les groupes de la société, en particulier des cadres et des leaders locaux, pour assurer une gouvernance inclusive. Il est essentiel également d’engager un dialogue ouvert et constructif pour résoudre les tensions et trouver des solutions qui favorisent l’unité et la cohésion sociale.
On peut comprendre que les cadres frondeurs font constater que les mêmes cadres se mettent en avant lors de tous les événements, laissant les autres cadres dans l’expectative, au lieu d’impliquer tous le monde.
Il faut noter que ce petit noyau n’est pas représentatif de l’ensemble des populations de la province de la Nyanga, ce qui crée un malaise parmi les autres cadres qui se sentent laissés de côté.
Il serait effectivement important de régler ce malaise rapidement pour éviter d’autres frictions avant l’arrivée du président et laisser tout le monde présenter eux aussi leurs préoccupations aux responsables politiques du moment afin d’ouvrir le dialogue, et de mettre en place des mesures pour impliquer davantage de cadres dans les événements futurs et de développer un système plus équitable pour les opportunités de développement collectif.