S’il y’a, aujourd’hui, un chef d’Etat Africain dont le sort politique est définitivement scellé, c’est bien Macky Sall.
Drapé de la tunique de son maitre français, E. Macron qui lui a demandé de sauver les intérêts de la France en procédant à un coup d’Etat, aidé en cela par la gendarmerie et une partie du parlement acquis à la cause du monde libéral. Mais cette entreloupe n’a pas durée longtemps. Elle a vite flétri. Sa flétrissure ayant été actée par la décision du conseil constitutionnel du Sénégal portant annulation du décret bricolé par le suppot de Macron.
De cette décision historique, il appert que le sort politique de Macky se situe désormais dans la Poubelle de l’histoire politique du Sénégal. Et un Boulevard politique pour Sonko qui a déjà reçu, en prison, l’émissaire politique de Macky est ouvert. De plus,
la famille politique libérale Sénégalaise est désormais prise en étau.
Elle sera obligé d’aller aux élections sans Karim et d’avoir BA comme unique candidat liberal à la présidentielle 2024.
Les courants de l’opposition ont le représentant du Pastef comme candidat actuellement en tête des sondages des présidentielles 2024.
Le plan de Macron et Ouattara a, à ce niveau échoué. Ils sont dans la merde, le Sénégal pourrait, une fois le Pastef au pouvoir, quitter la CEDAO et rejoindre le Mali, le Niger et le Burkina dans la nouvelle organisation. Le sort du franc CFA définitivement scellé.
Toutefois, Macky et ses maîtres disposent encore d’un levier pour garantir les intérêts français: *le coup d’état / révolution de palais.*
Mais cette option pourrait bien declancher des heurts qui rendront le Sénégal ingouvernable.
*Steeve Yondzi, Président du Cercle de Réflexion Afrique Dignité*