Emmanuel MVE MBA, président du CAPPE et vice-président de l’Union Internationale des services publics et assimilés, soulève des préoccupations importantes quant à la réunion de détermination de la délégation des confédérations syndicales d’Awendjé, prévue pour participer au dialogue national et inclusif au Gabon.
Dans une déclaration poignante, MVE MBA critique le processus de sélection des représentants syndicaux, dénonçant les manigances politiques qui sous-tendent cette initiative. Il exprime son désaccord avec la formation d’une « caisse de syndicalistes » dont le seul objectif semble être de profiter des avantages du dialogue national, plutôt que de travailler pour le bien-être de la nation.
Le président du CAPPE souligne également les disparités dans le traitement des organisations politiques et syndicales, pointant du doigt l’attribution discriminatoire des récépissés définitifs par le gouvernement. Il critique le manque de transparence dans le processus de sélection des participants au dialogue national, mettant en lumière les risques de favoritisme et de manque de représentativité.
MVE MBA exhorte le gouvernement à reconnaître l’existence légale de toutes les centrales syndicales et à garantir leur participation équitable au dialogue national. Il met en garde contre les tentatives de certains syndicalistes de profiter financièrement de la situation, soulignant que le syndicalisme doit être motivé par un engagement envers l’intérêt public plutôt que par des gains personnels.
Enfin, MVE MBA rappelle l’importance du patriotisme dans le processus de dialogue national, soulignant que les aspirations des Gabonais reposent sur la réussite de ces assises. Il appelle à la souveraineté et à l’efficacité du dialogue, insistant sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures concrètes pour répondre aux besoins et aux attentes du peuple gabonais.
En conclusion, l’appel d’Emmanuel MVE MBA à la responsabilité, à la transparence et à l’intégrité dans le processus de sélection des participants au dialogue national résonne comme un cri de justice et d’équité dans un contexte où les intérêts politiques semblent souvent primer sur l’intérêt public.