Le Conseil national des arts et traditions du Gabon met fin aux pratiques reliquaires et scelle la fin de l’ultimatum adressé aux féticheurs

IMG 20240316 113504Le Conseil national des arts et traditions du Gabon (CNATG) a inauguré son siège au quartier Cité de la caisse, dans le deuxième arrondissement de Libreville. Lors de la cérémonie inaugurale qui s’est déroulée le samedi 16 mars 2024, en présence de représentants du ministère de la culture, de l’intérieur, du CTRI et des représentants diplomatiques au Gabon, les membres du conseil ont effectué deux rituels symboliques.

IMG 20240316 1205112 121055D’abord, après six mois d’ultimatum donné aux féticheurs et satanistes étrangers pour quitter le territoire national, un rituel a été effectué pour sceller la fin de cette période. Ensuite, un second rituel a été consacré à l’abolition des pratiques liées aux reliques ancestrales.

FB IMG 1710748267746« Nous sommes venus aujourd’hui pour accomplir l’acte de façon rituelique et et sceller l’ultimatum de 6 mois parce qu’il y en a qui ont dit que le Gabon n’a pas de Dieu. Le Gabon n’a pas de spiritualité. Le Gabon n’a aucune force ancestrale et ils se sont permis de faire du Gabon leur dépotoir.FB IMG 1710748250182 Donc, nous enfants du Gabon, nous nous sommes unis et nous avons donné un ultimatum de 6 mois parce que Dieu est amour. Maintenant les 6 mois sont arrivés à échéance et nous allons montrer à la face du monde. Ce que les Gabonais sont capables de faire quand ils sont unis», s’est-il réjoui.

Les membres de la Fédération des organisations des rites et traditions du Gabon ont uni leurs forces pour mettre en place le Conseil national des rites et traditions du Gabon. Selon Junior Ndong Ndong, également connu sous le nom de Nkom’ening, cette initiative témoigne de l’engagement des associations à prendre en main leurs propres affaires et à défendre la spiritualité du Gabon.

« Nous avons décidé d’abolir toutes les pratiques qui étaient liées à un de nos ancêtres, le premier homme qui a donné le (béré) les reliques aux hommes. Nous avons pris la décision d’abolir cet hôtel afin que toutes les pratiques au Gabon qui tirent leurs forces des reliques cesse et s’efface à jamais »

En abolissant les pratiques reliquaires et en mettant fin à l’influence des féticheurs étrangers, le Conseil national des arts et traditions du Gabon affirme sa volonté de protéger la culture et la spiritualité du pays. Cette décision historique marque le début d’une nouvelle ère pour le Gabon, où les traditions anciennes cèdent la place à une vision renouvelée de la spiritualité et de l’identité nationale.

« C’est une décision historique parce que maintenant ça veut dire que nous allons passer dans une nouvelle ère où les pratiques anciennes sont terminées. Concrètement que celui qui vous parle est le descendant de celui qui était le premier à montrer les crânes et les ossements humains aux hommes. Et donc nous venons corriger les erreurs de nos ancêtres pour que le Gabon passe dans une autre phase de son histoire », a-t-il conclu.

Franck Charly Mandoukou

Directeur de la publication, Journaliste libre et indépendant. Gabon infos,Toute l'information du Gabon. Les dernières actus, la politique, l'économie, la société, la culture, la justice, les faits divers...

One thought on “Le Conseil national des arts et traditions du Gabon met fin aux pratiques reliquaires et scelle la fin de l’ultimatum adressé aux féticheurs

  1. Il y a une incompréhension dans cette déclaration. Toute spiritualité transcendantale est liée à la linéarité génération nelle de sa transmission et donc à l’intercession ancestrale pour l’accession de l’humain aux grâces et indulgences du Divin. Que signifie, dans ce cas, le fait de « d’abolir toutes les pratiques qui étaient liées à un de nos ancêtres, le premier homme qui a donné le (béré) les reliques aux hommes », si ce n’est nier l’enracinement de notre spiritualité dans ce que nous sommes de manière intrinsèque ?

    Quand on lit la Thora ou la Bible (pour ne citer que ces deux livres de la spiritualité judéochrétienne qui se confondent dans l’ancien testament, on note bien que la première chose qui est faite c’est la reconnaissance de leur ancestralité à travers le récit de la genèse. C’est à coups de « tel engendra tel… » qu’ils parviennent jusqu’à la naissance de Jésus, leur sauveur, en passant par tous les illustres ancêtres de ce dernier et dont ils conservent religieusement les reliques, donc des restes humains.

    D’où vient donc la démarche qui consiste à écarter nos ancêtres de notre démarche spirituelle ???

    C’est exactement de cette manière que mes premiers évangélistes qui ont préparé nos ancêtres être soumis à l’esclavage ont procédé. Ils se sont attelés à les convaincre d’accepter de renier leurs racines pour adopter une religion dans laquelle les anges, les saints et les apôtres étaient tous blancs, et tout ce qui représentait le mal était noir. Nos ancêtres sont ainsi devenus des suppôts de leur Satan et nous devions les remplacer par leurs ancêtres que nous ne connaissions ni de Nzambé Kana, ni de Mbeghe me Mpwáhá.

    Ne nous y trompons pas :

    NOS ANCÊTRES CONSTITUENT LA SEULA ET UNIQUE VOIE VERS LE DIVIN.

    Les honorer et leur rendre leur place dans notre spiritualité est la seule manière de sortir de la prison spirituelle dans laquelle des promoteurs de dieux étrangers ont enfermé l’esprit collectif (c’est à dire l’égrégor) du Gabon.

    Les premières missions que doit s’assigner un Conseil National des Arts et Traditions du Gabon s’il veut libérer le Gabon et les Gabonais des multiples emprises étrangères (religions esclavagistes du noir et pratiques occultes hors sol de nos ancêtres) sont les suivantes :

    – 1: Enlever « Arts » dans leur désignation et remplacer ce terme part « Rites ». L’organisation devient ainsi le Cobseil National des Rites et Traditions du Gabon et s’investit de la mission de revisiter, de comprendre en profondeur et de redonner confiance en nos Rites ancestraux, les seuls qui nous ont permis de bâtir des Nations prospères avant que l’envahisseur blanc ne vienne nous détourner de nos véritables liens avec le Divin.

    – 2 : Fraire appel à tous les grands dépositaires des savoirs et des connaissances ancestrales et aux autres intelligentsia du pays pour créer un « INSTITUT DU GABON ».

    Cette organisation prestigieuse sera alors dotée des académies suivantes :
    – Académie des langues gabonaises. Sachant que toute langue est le véhicule de la culture de ceux qui en ont un usage natif, c’est à partir de nos langues que nous allons nous reapproprier nos patrimoines culturels.
    – Académie des Arts oratoires et sculpturaux du Gabon. Nous avons un savoir et un savoir-faire artistique que nous devons re-découvrir et faire prospérer.
    – Académie des sciences médicinales et traditionnelles du Gabon. C’est en organisant la recherche et en structurant la pratique des sciences ancestrales que nous allons les rendre fortes et restaurer la confiance en celles-ci.
    – Académie des us et coutumes du Gabon. Nous avons besoin de retrouver la vraie nature de nos us, de nos coutumes et de nos structures sociales… pour redonner un sens à nos vies et bâtir la Nation Gabonaise à partir de réalités qui nous sont propres et dont une dynamique parfaite contribuera notre veritable essort vers la félicité.

    Fort de ces différentes académies, le Cobseil National des Rites et Traditions du Gabon (CNRTG) sera à même de promouvoir l’avancement de notre communauté de destins en nous re-situant dans la voie matricielle de notre gabonité.

    Mon nom est Prince Essonne Mfoulou-Zé, je suis né à Handôme. J’assume totalement toutes les déclarations que je fais ici.

    Si vous souhaitez en discuter avec moi, contactez-moi à cette adresse mail : emzworld@gmail.com.

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