Que de désagréments ce mercredi 3 avril au stade d’Angondjé où était prévu le démarrage effectif des travaux du Dialogue national inclusif qui devra durer jusqu’au 30 de ce mois. Impréparation, faiblesses dans l’organisation ou encore manque d’habitude ? La question reste posée…
Toutefois, l’on relève des couacs significatifs qui ont poussé de nombreux participants, se demander qu’en sera-t-il de la suite ? Surtout lorsqu’ils se sont vus expliquer par d’autres, réunis dans la salle du stade d’Angondjé prise d’assaut par près de 2000 personnes, les propos de la ministre de la Réforme des Institutions qui, fait rarissime lorsqu’un évènement de cette envergure est organisé, ce qu’elle a tenu comme propos, son message n’ayant pas pu être perçu faute de sonorisation, même pas le moindre micro -baladeur qui aurait permis , si le comité d’organisation était regardant, d’éviter ce désagrément venu visiblement entacher le début de la mise en place des commissions devant travailler à l’élaboration des suggestions qui devront être soumises au autorités pour prise en compte et application. Alors qu’il était prévu que ça soit ce mercredi 3 avril que cela devrait être fait, l’on a eu droit en lieu et place à un report à lundi du début des travaux, les membres des commissions retenus devant être joints au téléphone, pendant que les autres qui pourraient, eux-aussi, y faire partie ont été invités lundi prochain pour on ne sait quoi.
Curieux lorsqu’on apprend également que les membres des commissions doivent subir une formation, de quoi ? Pourquoi, si formation il y a, ne l’avoir pas organisée à temps vu que l’idée qui a été émise par l’initiateur, voici 7 mois, a connu sa période de maturation bien avant que le Dialogue national inclusif ne soit lancé et alors que les délégations venues de l’intérieur du pays qui posaient plus problème étaient déjà présentes à Libreville. Veut-on nous faire croire qu’il n’y avait pas possibilité d’enclencher ce volet organisationnel à temps pour que le chronogramme initial soit respecté et que les choses aillent comme sur des roulettes ? Ces questions, nous les posons, non pas aux autorités gouvernementales, mais au comité d’organisation qui aura du mal à trouver explications plausibles à celles- ci, à moins que…