Malgré un soleil accablant, les jeunes chômeurs gabonais rassemblé autour du Mouvement National des Chômeurs du Gabon (MNCG) se sont réunis ce jeudi 04 avril 2024, au rond point de la démocratie en face du Palais de Justice de Libreville pour exprimer leur ras-le-bol aux autorités face à la situation qui les submerge et inviter à la tenue de grandes assises nationales pour la lutte contre le chômage.
Le Mouvement National des Chômeurs du Gabon (MNCG) et ses affiliés ont pris la parole lors du dialogue national inclusif pour exprimer leurs préoccupations et leurs demandes urgentes en matière de lutte contre le chômage dans le pays.
Dans un communiqué de presse percutant, le MNCG a souligné son engagement inébranlable à lutter contre le chômage, déclarant : « Nous refusons d’attendre un jour de plus car c’est la raison pour laquelle nous manifestons nuits et jours notre désarroi dans les rues de Libreville. Le chômage persécute l’âme, et tant que nos assiettes restent vides, nous continuerons à revendiquer nos droits. »
Le mouvement a également exprimé sa reconnaissance envers les efforts du président de la République, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, tout en appelant à des actions concrètes pour résoudre la crise du chômage. « Nous appelons aujourd’hui et maintenant à la sagesse habituelle de son excellence Brice Clotaire Oligui nguema pour l’attribution de 1000 nouveaux postes budgétaires au profit des Chômeurs Gabonais réunis au sein du MNCG ET AFFILIÉS », a déclaré la porte-parole du MNCG.
Le MNCG a également proposé la tenue d’assises nationales sur le chômage, soulignant les différences entre les réalités du chômage à Libreville et dans les régions intérieures du pays. « Nous sommes conscients que le chantier du Gabon est vaste car près de 50 ans d’une gouvernance approximative et de l’injustice exacerbée ont plombé notre pays dans tous les secteurs », a ajouté la porte-parole.
Le mouvement a insisté sur le fait que le chômage affecte des Gabonais de tous horizons, y compris des enfants de paysans et des travailleurs informels. « Nous refusons d’attendre un jour de plus car c’est la raison pour laquelle nous manifestons nuits et jours notre désarroi dans les rues de Libreville », a souligné la porte-parole.
Le MNCG et ses affiliés ont appelé en définitive à une action collective et urgente pour mettre fin à la crise du chômage au Gabon. Ils ont ainsi exprimé leur détermination à continuer à se battre jusqu’à ce que leurs droits fondamentaux soient pleinement reconnus et respectés par les autorités.