Laxisme gouvernemental face à l’insécurité grandissante : la découverte du corps de Tricia Carmen Didzouna Bivigou à Akanda soulève des inquiétudes

La découverte du corps sans vie de Tricia Carmen Didzouna Bivigou, une jeune femme de 30 ans, à la Fondation Amissa Bongo dans la commune d’Akanda, a choqué la communauté et mis en lumière l’insécurité croissante qui prévaut dans le grand Libreville. Cette tragédie, qui laisse deux jeunes enfants en bas âge orphelins, soulève des questions sur le laxisme du gouvernement face à la montée de la criminalité dans la région.

 

Le corps de Mme Didzouna Bivigou a été retrouvé dans la nuit du 11 au 12 mai, portant des traces de violence. Cette découverte macabre intervient après une série d’incidents similaires, dont la mort de Florselia Mbakoudisa Koumba, dont le corps en décomposition a été retrouvé près du lycée d’État. Malgré l’arrestation du présumé meurtrier dans cette affaire, la communauté reste en proie à une angoisse croissante face à l’insécurité persistante.

 

Le gouvernement semble avoir échoué à mettre en place des mesures efficaces pour assurer la sécurité des citoyens, laissant la population dans un état de peur et d’incertitude constant. Les autorités doivent agir de manière décisive pour enquêter sur ces crimes, traduire les coupables en justice et prévenir de futurs incidents.

 

La mort tragique de Tricia Carmen Didzouna Bivigou est un appel à l’action pour le gouvernement. Il est impératif que les autorités renforcent la sécurité, améliorent l’éclairage public, augmentent la présence policière et mettent en place des programmes communautaires pour lutter contre la criminalité.

 

Le laxisme du gouvernement face à cette situation est inacceptable. La sécurité des citoyens est une responsabilité fondamentale de l’État, et l’échec à assurer cette sécurité constitue une violation des droits les plus élémentaires des individus.

 

La communauté d’Akanda et le grand Libreville méritent de vivre sans la peur constante de la violence et de la criminalité. Il est temps pour le gouvernement de prendre ses responsabilités et d’agir de manière décisive pour mettre fin à cette insécurité grandissante.

 

En attendant, nos pensées vont à la famille et aux amis de Tricia Carmen Didzouna Bivigou, ainsi qu’à ses deux jeunes enfants qui doivent maintenant faire face à la perte déchirante de leur mère. Puisse sa mort servir de catalyseur pour un changement significatif dans la manière dont le gouvernement aborde la sécurité des citoyens.