Franck Nguema, président du Mouvement GABAO, a récemment proposé un plan national d’aide à l’embauche pour lutter contre le chômage des jeunes au Gabon. Lors de sa tournée de visite et d’installation de son parti dans les quartiers d’Akanda, il a présenté les détails de ce plan novateur qui vise à impliquer à la fois l’État et les entreprises privées dans la création d’emplois pour les jeunes.
Selon Franck Nguema, l’État devrait encourager les entreprises à embaucher des jeunes en leur versant une aide financière. Pour les jeunes sans diplôme, l’État verserait 200 000 francs par mois à l’entreprise pendant un an. Pour les jeunes diplômés, cette aide serait portée à 300 000 francs par mois. L’entreprise, quant à elle, s’engagerait à fournir un contrat de travail et une formation professionnelle au jeune embauché.
Ce plan présente plusieurs avantages. Tout d’abord, il permettrait aux jeunes d’acquérir une expérience professionnelle précieuse, ce qui faciliterait leur intégration sur le marché du travail. Ensuite, il encouragerait les entreprises à investir dans la formation de leurs employés, ce qui améliorerait la qualité de la main-d’œuvre au Gabon. Enfin, il pourrait contribuer à réduire rapidement le taux de chômage des jeunes, qui s’élève actuellement à 35% au Gabon selon la Banque Mondiale.
Cependant, la mise en œuvre de ce plan nécessiterait un investissement financier important de la part de l’État. Selon les données budgétaires actuelles du Gabon, le budget de l’État pour 2021 s’élève à 3 067 milliards de francs CFA. Si l’on suppose que 1% de ce budget est alloué à ce plan, cela représenterait une enveloppe de 30,67 milliards de francs CFA. Avec cette somme, l’État pourrait financer l’embauche de 10 000 jeunes sans diplôme ou de 6 700 jeunes diplômés pendant un an.
Bien que cet investissement puisse sembler important, il pourrait s’avérer rentable à long terme. En effet, la réduction du chômage des jeunes pourrait stimuler la consommation et la croissance économique, ce qui augmenterait les recettes fiscales de l’État. De plus, la formation de jeunes talents pourrait attirer des investissements étrangers et renforcer la compétitivité du Gabon sur la scène internationale.
En conclusion, le plan national d’aide à l’embauche proposé par Franck Nguema constitue une solution prometteuse pour lutter contre le chômage des jeunes au Gabon. Toutefois, sa mise en œuvre nécessiterait un engagement financier important de la part de l’État et une collaboration étroite avec les entreprises privées. Comme le dit un proverbe fang : « Seul, on va plus vite ; ensemble, on va plus loin. »