Libreville, la capitale gabonaise, a été le théâtre d’un événement majeur pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique en Afrique. Ce lundi 15 juillet, la ville a accueilli les travaux du Comité Consultatif Général (CCG) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), réunissant des délégués et des experts de renom venus des 19 pays membres de l’organisation.
L’ouverture de cette session d’exception a été marquée par la présence de personnalités de premier plan, telles que le secrétaire général du CAMES, Souleymane Konaté, le vice-président du conseil consultatif interafricain, et le recteur de l’Université des sciences de la santé du Gabon, Jean Bruno BOUGUIKOUMA. L’événement a également bénéficié de la participation remarquable du Premier Ministre gabonais, Monsieur Raymond Ndong Sima, témoignant ainsi de l’importance de cette rencontre pour le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sur le continent africain.
Pendant trois jours, les participants auront la lourde tâche d’examiner et de valider plus de 1500 dossiers soumis par des enseignants-chercheurs et des chercheurs, préalablement évalués par le CAMES. Ces évaluations seront réalisées selon des critères stricts et objectifs, traduisant l’engagement du CAMES en faveur de l’excellence et de l’assurance qualité dans le domaine scientifique. Le secrétariat général du CAMES accorde une importance particulière à l’assurance qualité, garantissant l’intégrité et la reconnaissance scientifique des travaux évalués.
Cette 46e session des Comités Consultatifs Inter Africains revêt une importance cruciale pour le CAMES, qui joue un rôle central dans la promotion de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Afrique. Les enjeux sont de taille, puisque les décisions prises lors de cette rencontre auront un impact direct sur l’avenir de la recherche et de l’innovation sur le continent.
Les participants à cette réunion de haut niveau auront également l’occasion d’échanger sur les défis communs auxquels sont confrontés les systèmes d’enseignement supérieur et de recherche en Afrique, et de partager leurs expériences et bonnes pratiques. Des ateliers et des tables rondes seront organisés pour aborder des thématiques clés, telles que la mobilité académique, la coopération scientifique, ou encore le financement de la recherche.
Cette rencontre à Libreville s’annonce, en définitive, comme un moment décisif pour l’avancement de l’enseignement supérieur et de la recherche en Afrique, sous l’égide de l’élite académique et des décideurs de la région. Les résultats de ces travaux contribueront sans nul doute à renforcer la position de l’Afrique sur la scène scientifique internationale et à relever les défis auxquels le continent est confronté.