Le Mouvement Citoyen des Volontaires de Libertés (MCVL) a tenu une assemblée générale majeure dans les locaux du Congrès des Agents Publics, Parapublics et Privés (CAPPE) à Libreville. Cet événement a été l’occasion de dresser le bilan des actions du parti depuis 2023 et de discuter des nombreux dossiers juridiques en cours contre le gouvernement et des entreprises privées.
L’année 2023 a été marquée par plusieurs événements clés pour le MCVL et le CAPPE. Emmanuel MVE MBA, président du MCVL, a rappelé la participation active du parti aux élections couplées du 26 août 2023, où le MCVL a présenté un candidat à la présidentielle et plusieurs candidatures aux législatives et locales. Malgré des élections tronquées, le parti a réussi à obtenir un positionnement honorable.
Le président du CAPPE et du MCVL a également participé au dialogue national inclusif initié par le Comité de Transition pour la Réconciliation et l’Inclusion (CTRI), en tant qu’expert et modérateur de la commission fonction publique. Cette participation a été saluée, bien que certaines recommandations aient été mal interprétées par certains gouvernants.
L’assemblée générale a également été l’occasion de discuter des nombreux dossiers juridiques gérés par le CAPPE et le MCVL. Parmi ceux-ci, le dossier BR SARL, impliquant 18 000 Gabonais victimes d’une vaste escroquerie gouvernementale, a été particulièrement mis en avant. Après cinq audiences à la Cour de justice de la CEMAC, une nouvelle date d’audience a été fixée, retardée en raison du référendum et de l’élection présidentielle.
D’autres dossiers importants ont été évoqués, tels que le procès du CAPPE contre le gouvernement gabonais, la COBAC et la CNF, ainsi que les dossiers des populations déguerpies d’Ayemé-Maritime et de Bikélé-Rail. Le dossier des 150 agents de la société MPVG, licenciés abusivement, a également été abordé.
Le président du MCVL a également évoqué les défis à venir pour le parti et le CAPPE. Parmi ceux-ci, la problématique de la reconnaissance définitive du parti politique MCVL par les autorités de transition, la maltraitance des salariés gabonais, et le refus de relèvement efficient des pensions de retraite par le gouvernement de transition.
Emmanuel MVE MBA a également dénoncé les agressions physiques, matérielles et professionnelles dont il a été victime ces derniers mois, ainsi que la manipulation et le retournement de la subvention du CAPPE par le ministère du Travail et de la lutte contre le chômage.
Le président du MCVL a appelé, en définitive, à la mobilisation des Gabonais pour défendre leurs droits et lutter contre les dérives du gouvernement. Il a remercié les principaux responsables de la CEMAC et les avocats pour leur diligence dans la reprogrammation de l’audience du dossier BR SARL.
Le MCVL et le CAPPE continueront de se battre pour la justice et la vérité, en défendant les intérêts des populations gabonaises et en luttant contre les abus de pouvoir. L’assemblée générale a été un moment fort de mobilisation et de détermination pour les membres du parti et les sympathisants.