Libreville – Le 14 août 2024 – Alors que le Gabon se prépare à un Référendum Constitutionnel crucial, la classe politique et les citoyens sont engagés dans un débat intense sur l’avenir du pays. Le prochain référendum, qui doit entériner une nouvelle Constitution, suscite à la fois espoir et inquiétude. Les partisans du « Oui » et du « Non » s’opposent farouchement, tandis que des voix appellent à un consensus national pour éviter une division politique aux conséquences imprévisibles.
Dieudonné Minlama Mithogo, figure politique gabonaise, a récemment exprimé sa vision pour ce moment historique, soulignant l’importance d’une Constitution qui « nous ressemble et qui nous rassemble ». Pour lui, la Constitution est plus qu’un simple document juridique ; elle est le socle fondateur qui régit les institutions et guide la vie publique de la nation. Il insiste sur le fait que cette Constitution doit être le reflet de l’ensemble du peuple gabonais, dans toute sa diversité, et non la propriété d’un groupe particulier.
Minlama Mithogo met en garde contre la tentation de polariser le référendum en une lutte partisane. Il appelle plutôt à un dialogue inclusif sous la direction du Président de la Transition, afin de parvenir à une version du texte constitutionnel qui soit le plus consensuel possible. « Il est essentiel que le texte final soit un symbole de notre unité et qu’il devienne le fondement sur lequel nous construirons ensemble le nouveau Gabon », a-t-il déclaré.
Le leader politique exhorte le Président de la Transition à poursuivre les consultations avec les forces vives de la nation, afin de garantir que la Constitution proposée au peuple soit un reflet authentique des aspirations de tous les Gabonais. Il estime qu’un « Oui » massif au référendum serait le signe d’un large consensus national, assurant ainsi la stabilité et le succès de la transition en cours.
Minlama Mithogo avertit également des risques liés à une victoire du « Non », qu’il considère comme un scénario à éviter à tout prix. Selon lui, un tel résultat plongerait le Gabon dans une impasse politique, compromettant les efforts de la transition et menaçant la paix sociale. Il appelle donc à une mobilisation démocratique pour assurer une « victoire sans bavure du Oui Consensuel ».
Dieudonné Minlama Mithogo rappelle que le peuple gabonais est fondamentalement attaché au dialogue, au consensus et à l’inclusion. C’est sur ces valeurs que doit se construire la nouvelle Constitution, afin de renforcer l’unité nationale et de jeter les bases d’un Gabon plus fort et uni. Dans ce contexte, le référendum constitutionnel apparaît non seulement comme un exercice démocratique, mais aussi comme une opportunité de renforcer la cohésion nationale autour d’un projet commun pour l’avenir du pays.
