Depuis son arrivée au pouvoir, suite au coup de la libération, le Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est engagé à restaurer la dignité du peuple gabonais. Cependant, dans la Doutsila, des tensions montent encore, alimentées par certains pseudos cadres locaux, qui semblent contredire cette promesse.
Les figures de proue de cette situation incluent Jonas Ibiatsi, ancien député de la Doutsila et conseiller de l’actuel directeur général de l’Agasa, et Jean Louis Dibangou, tous deux nommés par Jonathan Ignoumba, ministre de l’Agriculture. Ils sont rejoints par Félicien Moukagni, inspecteur de l’Éducation nationale, et Manfoumbi Moore, Jean Vidal KOUMBA et Joël MAVEGHA, tous membres autoproclamés d’un obscur Comité de gestion, de suivi et d’évaluation des projets du département de la Doutsila, s’agissant du milliard promis par le président lors de sa tournée républicaine alors de passage à Mabanda, dans le département de la Doutsila.
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Il est reproché à ces cadres de concentrer les projets de développement uniquement dans la capitale départementale, Mabanda, et le canton Haute-Ngongo, au détriment des autres villages, comme Nyali, qui n’ont bénéficié d’aucun projet structurant. La Haute Dola a tout de même obtenu deux écoles à Panza et Doauno 1 (Moulounda) ainsi que la réhabilitation du dispensaire de Douvouli. Cependant, Nyali est totalement ignoré, ce qui laisse penser que les membres du comité ont des griefs envers ce village.
La situation est exacerbée par des manquements passés, notamment l’échec de la construction de la salle polyvalente à Mabanda par Jonas Ibiatsi et le maire de l’époque, ainsi que la non-réalisation de l’école publique d’Ilounga, malgré les fonds alloués pour ce projet. Il est de plus en plus évident que Jonas Ibiatsi serait à l’origine des pressions exercées sur le préfet pour valider des projets controversés vu sa proximité avec le ministre Ignoumba.
Nous attendons toujours le rapport du CTRI qui avait déjà effectué une mission d’audit il y’a quelques semaines dans le département.
Les délégués spéciaux, qui sont censés jouer un rôle clé, sont marginalisés, tandis que des entreprises crées pour la circonstance et sans renom sont sollicitées pour mener des projets dont les détails restent flous. Une tentative des membres du fameux comité d’imposer une signature au préfet, représentant du Chef de l’État dans la Doutsila, montre la gravité de la situation.
Face à ces dysfonctionnements, il devient urgent que le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, intervienne pour résoudre cette crise. Sans cela, il risque de perdre la confiance des populations locales, qui pourraient bien remettre en question sa capacité à tenir ses promesses lors des futures consultations. La situation dans la Doutsila est un véritable test pour la vision de changement et de renouveau portée par le Président Oligui Nguema.