La scène politique gabonaise est une arène où les manipulations et les mensonges sont souvent utilisés comme des armes pour discréditer l’adversaire.
Dernièrement, Messir N’Nah Ndong, beau-frère de Franck Nguema, s’est illustré par une sortie médiatique d’un autre temps, accusant le Pr Albert Ondo Ossa d’avoir touché dix milliards de francs CFA auprès d’Ali Bongo. Cette accusation, aussi grotesque que mensongère, témoigne d’une stratégie de désinformation savamment orchestrée pour semer le doute dans l’opinion publique. Pour Guy pierre Biteghe, c’est une accusation sans fondement.
Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, Messir N’Nah Ndong prétend que le Pr Ondo Ossa se serait rendu personnellement au domicile d’Ali Bongo pour y toucher la somme faramineuse de dix milliards. Pourtant, une telle scène relève du pur fantasme. Comment expliquer que cette somme, qui nécessiterait un camion pour être transportée, puisse être manipulée aussi facilement ? Où seraient ces dix milliards ? Cachés dans un coffre secret ou dissipés dans la nature ? La réalité, c’est qu’il n’y a aucune preuve tangible de cette transaction.
Le journaliste indique les véritables négociations : entre intégrité et pressions.
En vérité, les négociations ont bel et bien eu lieu, mais elles ne se sont jamais déroulées chez Ali Bongo, comme l’affirme Messir. Elles se sont déroulées chez Obame Yaya, oncle d’Albert Ondo Ossa et proche de la famille Bongo. Le clan Noureddine avait effectivement proposé une somme de 15 milliards pour acheter le silence du Pr Ondo Ossa, l’incitant à reconnaître la victoire d’Ali Bongo en échange de son retrait de la scène politique. Face à ces pressions, le Pr Ondo Ossa, fidèle à ses principes, a refusé de céder, préférant négocier les conditions d’un départ pacifique d’Ali Bongo du pouvoir.
Le financement de la campagne d’Ondo Ossa : une leçon de transparence
Contrairement aux insinuations malveillantes de Messir N’Nah Ndong, la campagne du Pr Ondo Ossa n’a jamais été financée par des fonds douteux. Elle a été soutenue par des personnalités comme le Pr Alexandre Barro Chambrier, qui a contribué financièrement, ainsi que d’autres opposants déterminés à offrir une alternative crédible au peuple gabonais. Pendant ce temps, Messir et son beau-frère Franck Nguema, fervents soutiens d’Ali Bongo, se gardaient bien de divulguer les montants perçus pour mener leur campagne de désinformation.
Quand le mensonge devient une arme politique
Les propos de Messir N’Nah Ndong s’inscrivent dans une logique de déstabilisation, où le mensonge est utilisé comme une arme pour influencer l’opinion. Ces accusations infondées ne sont qu’un écran de fumée destiné à détourner l’attention des vrais enjeux : la lutte pour la transparence, la bonne gouvernance et la fin de l’impunité des pratiques mafieuses qui gangrènent le pays.
Le temps est venu pour les Gabonais de faire preuve de discernement face à ces tentatives de manipulation. Il est essentiel de rester vigilant, de rechercher la vérité et de ne pas se laisser emporter par des récits fabriqués de toutes pièces. Messir N’Nah Ndong, par ses propos fallacieux, ne fait que discréditer sa propre cause, révélant au grand jour sa lâcheté et son incapacité à défendre ses idées autrement que par le mensonge.
L’intégrité et la droiture du Pr Ondo Ossa ne sont plus à prouver. Ce dernier reste un homme de conviction, prêt à se battre pour un Gabon juste et équitable, loin des intrigues de bas étage dont Messir N’Nah Ndong semble être le parfait représentant.
