Seuls une part négligeable des habitants détiennent un titre de propriété foncière officiel. Pour preuve, les conflits fonciers s’aggravent de plus en plus dans le pays ces dernières années. Une crise accentuée par la faiblesse du système d’administration foncière et par l’insecurité d’occupation du sol.
Cet article a ainsi pour objectif d’interpeller les plus hautes autorités sur la nécessité d’affiner la cartographie des données foncières en identifiant les donnees manquantes et dans le but d’améliorer la gouvernance foncière.
L’insécurité foncière est un concept abstrait pour beaucoup. Mais pour la majorité des populations pauvres, c’est une réalité très concrète : les droits fonciers sont un luxe. Pour bâtir des sociétés durables, il faut résoudre les problèmes fonciers : les pays, les régions, les villes et les villages ont besoin de droits de propriété bien établis, de frontières claires et de services fonciers accessibles pour pouvoir croitre économiquement. De même, les autorités doivent disposer d’informations géographiques précises pour pouvoir planifier la construction de routes, le développement de services publics et d’infrastructures, et, ce faisant, créer des emplois.
Pierre Parfait Mbadikumbe
Journaliste/Rédacteur/Consultant communication
