Dans le cadre de la lutte contre l’usage détourné des médicaments et la consommation de drogues en milieu scolaire, l’Agence Nationale du Médicament et des Autres Produits de Santé (ANMAPS), en partenariat avec ses relais communautaires, notamment l’ONG Human Solidarity Gabon, a intensifié sa campagne de sensibilisation dans la province de la Ngounié-Sud.
Étape de Lebamba : un message fort pour les jeunes
Le périple a débuté à Lebamba (département de la Louetsi-Wano), où des sessions d’échanges ont eu lieu au Lycée Technique Agricole, au Lycée Daniel Didier Roguet, ainsi qu’au Lycée de Bongolo. Les intervenants ont insisté sur les dangers liés à la consommation non médicale de médicaments tels que les tranquillisants, les antitussifs codéinés et d’autres substances psychoactives souvent détournées à des fins récréatives. Les élèves ont été encouragés à poser des questions, favorisant des discussions ouvertes sur les pressions sociales et les risques sanitaires associés à ces pratiques.
Mbigou : sensibilisation et engagement communautaire
La campagne s’est ensuite poursuivie à Mbigou (département de Boumi-Louetsi), où des séances ont été organisées au Lycée Amiar Ngan’Hang et au Collège La Vision. Les équipes de l’ANMAPS et de l’ONG Human Solidarity Gabon ont mis l’accent sur le rôle crucial de la communauté éducative – enseignants, parents et encadreurs – dans la détection précoce des comportements à risque chez les jeunes. Des témoignages d’anciens consommateurs en rémission ont renforcé l’impact émotionnel des messages, illustrant concrètement les conséquences dévastatrices de la dépendance.
Prochaine étape : Malinga en ligne de mire
La campagne se poursuivra le 6 février à Malinga (département de la Louetsi-Bibaka), avec une intervention prévue au Collège d’Enseignement Secondaire (CES) de Malinga. Cette étape sera l’occasion de renforcer les acquis des précédentes rencontres et d’élargir la sensibilisation aux zones moins desservies en matière de prévention.
Face à la montée préoccupante de l’usage détourné de médicaments et de la consommation de drogues chez les jeunes, cette campagne se veut un véritable appel à la responsabilité collective. L’ANMAPS et ses partenaires rappellent que la lutte contre ce fléau ne peut être efficace qu’avec l’implication active de tous les acteurs : autorités locales, établissements scolaires, familles, et surtout les jeunes eux-mêmes.
« La prévention est l’arme la plus puissante contre l’addiction », ont martelé les organisateurs, convaincus que l’éducation à la santé est la clé d’un avenir plus sûr pour la jeunesse gabonaise
