Il est dans ce pays nommé Gabon, des choses qui non seulement frustrent, mais donnent également l’impression que l’on est loin de vivre dans un État de droit.
L’histoire que je m’en vais vous conter, pour rocambolesque qu’elle est, a de quoi vous amener soupirer, tellement elle ressemble à celles que vous aussi vous n’aurez jamais aimé vivre. Tenez, Sieur Stéphane Ongono, Gabonais, en partenariat avec une société chinoise dans un projet d’implantation de l’usine de fabrication de bouteilles de gaz au Gabon, avait pris contact avec Gab’Oil en charge de la gestion du secteur des Hydrocarbures. Le marché conclu, chaque partie était fixée sur ses missions, un certain Omar Andjoua Bongo Ondimba devait de sa propre poche, payer les titres de transport de la délégation de Gab’Oil pour la Chine, conclure avec des entreprises chinoises des marchés débouchant sur la signature de contrats dont les dividendes devaient être partagés conformément aux accords passés entre les différents partenaires. En guise de garantie, Stéphane Ongono va libeller deux chèques de garanties devant témoin à Omar Andjoua Bongo Ondimba, qui s’était porté garant auprès de Waheguru Travel, une agence indienne de transport en attendant que l’affaire soit conclue. Ceci n’empêchera pas les émissaires d’effectuer le déplacement de la Chine sans arrière-pensées. C’est à leur retour qu’ils apprennent qu’Omar vit sous la pression de l’agence indienne de voyage qui lui demande de lui régler la somme de 27 millions de francs CFA au titre des billets livrés. Surprise quand Stéphane Ongono reçoit une convocation d’Omar Andjoua Bongo Ondimba à la Direction Générale des Recherches (DGR) où lui est posé le problème du chèque.
Le comble, c’est qu’il y a comme une fixation faite sur Stéphane Ongono qui est traqué par un commandant de la Direction des affaires économiques et financières (DAEF) qui, plutôt que d’enquêter dans les règles de l’art, en recueillant par exemple le témoignage de Sylvain Nzé, résidant pourtant à Libreville comme l’avait enjoint le Procureur de la République, le traque, allant jusqu’à le menacer au téléphone depuis plus de deux mois maintenant. D’où la question de savoir pourquoi cet acharnement sur Stéphane Ongono de la part de ce commandant ?
Décidément, les autorités de la Transition ont du pain sur la planche, elles qui rêvent de restaurer non pas seulement les institutions, mais aussi les mentalités, puisqu’il semble que de nombreux responsables publics s’entêtent à leur faire des bébés dans le dos ; ce qui pousse nombre d’entre nos concitoyens appeler aux sévices.
Relevons que plusieurs personnes sont impliquées dans cette affaire, sur laquelle nous reviendrons avec force et détails.
