Le Président intérimaire du parti RÉAGIR, Persis Lionel ESSONO ONDO s’est recueilli au mausolée du Martyr Bruno MBOULOU BEKA à Konoville « les 2 églises » à Bitam le samedi 22 février 2025.
M. ESSONO ONDO a déposé une gerbe de fleurs devant le mausolée commémoratif et observé une minute de silence à la mémoire du Martyr Bruno MBOULOU BEKA. Il a tenu à remercier et saluer la mémoire de l’illustre disparu pour le combat qu’il a mené pour le Gabon son pays natal.

» Bruno MBOULOU BEKA, nous venons prier pour ta mémoire et prier pour ta maman qui est là et qui continue de prier chaque jour pour que lors de la glorieuse résurrection que nous puissions nous revoir pour que nous partager les moments qui nous ont été arraché, repose en paix vaillant soldat, repose en paix jeune fils de Bitam, jeune de Konoville » les 2 églises « , moi ton frère et mes amis venus de tout le Gabon, nous sommes venus te dire merci Bruno MBOULOU BEKA » s’est-il exprimé.
Le président intérimaire de RÉAGIR s’est ensuite abstenu de faire d’autres déclarations aux journalistes présents sur place, affirmant qu’il s’agit en principe d’une visite privée.
Pour sa part, Archange NGOUA l’oncle du défunt vraisemblablement très ému, au nom de la famille a tenu a remercier le président intérimaire de RÉAGIR Persis Lionel ESSONO ONDO et sa délégation pour ce geste symbolique.
» Bruno MBOULOU BEKA était notre espoir, il était l’espoir de la famille, il reste pour nous un espoir perdu pour notre famille » a-t-il indiqué.
Il a profité de cette occasion pour remercier le président de la transition Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA pour la Restauration du Gabon et ce changement qui se ressent même dans les villages. « Le CTRI est venu pour restaurer les institutions, mais que le CTRI pense aussi à restaurer les familles endeuillées, Dieu seul sait ce qu’il fait. Je pense que quand je vous le dit, votre foi peut arriver au sommet » a t-il conclu.
Rappelons que le 20 décembre 2014, un meeting de l’opposition se transformait en tragédie au carrefour Rio, où Bruno MBOULOU BEKA, jeune étudiant, trouvait la mort sous les coups d’une répression d’une violence inouïe.
