Le 26 juillet dernier, dans une salle baignée à la fois de détermination et de convivialité, Raphaël Edzang a officialisé au siège du RPG sa candidature consensuelle aux prochaines élections législatives du 27 septembre, au cœur du canton Bissok. Cette rencontre, largement suivie par des représentants de partis alliés tels que le Bloc Démocratique Chrétien (BDC) et Les Démocrates, a témoigné de l’unité nouvelle autour d’un homme qui se présente non seulement comme candidat local mais surtout comme un acteur national engagé dans la transformation profonde du Gabon.

Porté par plusieurs sollicitations des sages et notables, Edzang a clarifié d’emblée la portée de son engagement : « Je suis venu aujourd’hui répondre à l’appel des notables du canton Bissok pour annoncer solennellement ma candidature. Ce n’est pas une politique cantonale, c’est une politique nationale. » Ce geste répond à un contexte gabonais marqué par des défis majeurs qui dépassent les frontières territoriales : chômage, insalubrité des routes, difficultés dans les secteurs de la santé et de l’éducation. « Le programme du RPG, c’est l’école cadeau, l’hôpital cadeau, le travail et un toit pour tous. C’est ce projet de société que je vais défendre et promouvoir à l’Assemblée nationale », a-t-il assuré, affirmant sa volonté de porter une vision politique ambitieuse et partagée.

Edzang n’a pas hésité à pointer trois freins majeurs au développement : « La mentalité magique, le tribalisme et la mentalité coloniale ». Par là, il dénonce un pays où trop souvent le progrès est retardé par des croyances irrationnelles, où la compétence est sacrifiée sur l’autel des alliances ethniques ou familiales, et où l’émancipation nationale est freinée par une dépendance persistante aux diktats étrangers. « Nous devons casser ces chaînes mentales pour permettre au Gabon de prendre véritablement son destin en main », a-t-il lancé, soulignant la nécessité d’un nouveau souffle pour la jeune démocratie gabonaise.

Cette candidature ne se limite pas à une initiative personnelle. Elle s’insère dans une alliance politique élargie née en 2018 pour « libérer le Gabon » par la concorde et un dialogue renouvelé autour des valeurs républicaines. Clay Martial Obame, porte-parole du BDC, a fortement appuyé cette dynamique, en rappelant l’exemplarité d’Edzang : « Il est un homme de conviction proche des populations, toujours à leur écoute, sans jamais faire de différence entre les villages ou les groupes. Sa rigueur et sa fidélité aux valeurs républicaines font de lui un choix stratégique, un véritable leader pour notre territoire. »
Obame a aussi insisté sur l’importance de cette élection comme un tournant décisif : « Ce rendez-vous démocratique est une occasion unique de redéfinir collectivement notre avenir, dans une nation rénovée sous la Ve République. Nous avons besoin de leaders sincères, qui parlent vrai, qui disent ce qu’ils peuvent faire et ce qu’ils ne peuvent pas, sans langue de bois. C’est ce que Raphaël Edzang incarne. » Le soutien de plusieurs partis signataires d’un protocole d’accord vient renforcer cette candidature dite « consensuelle » et constitue un solide socle politique.

Au-delà des discours, Edzang propose un projet concret d’économie sociale et solidaire, avec la mise en place de coopératives, des mutuelles d’assurance et d’épargne visant à financer les besoins sociaux, notamment pour les enfants démunis du canton Bissok. Cette approche vise à créer un tissu économique local qui s’appuie sur la solidarité et la responsabilisation des jeunes et des habitants. Il entend ainsi conjuguer action locale et influence nationale afin d’associer développement territorial et engagement parlementaire.

C’est donc sous les auspices d’une alliance forte, d’une vision nationale ancrée dans les réalités locales et d’une volonté partagée d’émancipation politique, sociale et économique que Raphaël Edzang se présente. Une candidature à la fois porteuse d’espoir et de défis, qu’il destiné à incarner une nouvelle génération de responsables politiques déterminés à impulser le changement profond que le Gabon attend depuis trop longtemps.
Ce 27 septembre, Bissok et le Gabon auront ainsi l’opportunité de choisir, non seulement un député, mais un porteur de projet, un rassembleur et un acteur engagé pour une société gabonaise débarrassée des archaïsmes et tournée vers un avenir solidaire et juste.
