GABON: HARO SUR L’EXPLOITATION ILLÉGALE DES RESSOURCES MINIÈRES !

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le Gabon est un pays riche de par ses ressources pétrolières, forestières et minières. Et pourtant, il demeure 62 ans après son indépendance, contrairement à ce qui se dit, l’un des États où le rapport ressources-populations en termes de condition de vie, reste encore très discutable.

Ali Bongo Ondimba a déclaré : « Je ne serai heureux que lorsque chaque Gabonais sera heureux ». Or, à l’observation, des gouvernants auxquelles il accorde son entière confiance, semblent ramer à contre- courant de cet idéal qui finit dans le subconscient de bon nombre par donner l’impression de n’avoir que l’effet des châteaux en Espagne. Veulent-ils nous faire croire que le rêve n’est pas permis ?

Point n’est besoin de le rappeler au risque d’enfoncer des portes ouvertes, qu’est-ce qui fait la « richesse fondamentale des peuples asiatiques » ? Leur sol, sous-sol ou leur culture et leur lien avec le terroir ? Ici, semble-t-il, ledit terroir est à brader, fruit d’actes de prédation d’autorités sournoises, mafieuses, apatrides, vicieuses, cupides, jusqu’au-boutistes, ventriloques, égoïstes, j’en passe, qui, si elles ne sont pas de mèche avec leurs responsables hiérarchiques, se raviseraient et reverraient leurs ambitions à la baisse, surtout lorsqu’il s’agit d’actes entrant dans le cadre de la spoliation des ressources minières et pétrolières.

Ce qui nous amène à nous interroger sur la réalité du sujet qui voudrait que l’on sache combien de sociétés minières opèrent au Gabon, dans quel(s) domaine(s), avec quels capitaux (actionnariat) ?

Autre interrogation non moins importante, peut-on être édifié sur les productions nationales d’or et de manganèse ? Et combien génèrent-elles ? Le Gabon a-t-il des instruments de contrôle fiables susceptibles de rassurer sur la véracité des chiffres officiellement déclinés ?

Ces questions sont tout naturellement posées à ceux qui disent avoir le destin du pays en mains, ce d’autant plus que l’heure parce que grave, tout le monde l’affirme, n’est plus à la parlotte, mais plutôt à l’action s’il est dans tout esprit de flirter avec l’émergence promise à l’horizon 2025.

 

 

 

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint