Le Syndicat national des Ecogardes du Gabon (SYNEG) veut entacher le déroulement du One Forest Summit avec l’annonce du lancement dès demain, mercredi 1er mars, d’une grève générale illimitée. Et pourtant à côté, faisant preuve d’une posture « républicaine », le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (SYNAPEF) a compris les enjeux de ce sommet en suspendant sa grève.
Remontant au créneau avec l’annonce de la tenue d’une grève générale illimitée, le SYNEG veut faire entendre sa voix lors du One Forest Summit que Libreville accueille. Si la grève de ce syndicat peut s’expliquer par certaines revendications, il y a qu’en dépit du fait qu’elle soit frappée d’illégalité, elle bafoue les valeurs républicaines qui la sous-tendent.
C’est le cas de le dire quand on sait que juste à côté de ce Syndicat, au ministère des Eaux et Forêts, malgré la distance qui existe entre le ministre des Eaux et Forêts Professeur Lee White et les syndicalistes, ces derniers par l’intermédiaire du SYNAPEF, leur syndicat, n’ont pas manqué de mettre de côté leurs préoccupations pour l’intérêt supérieur de la nation.
En effet hier, lundi 27 février, suite à l’organisation à Libreville du One Forest Summit, un événement qui les interpelle tout aussi, le syndicat a annoncé la suspension de manière temporaire de sa grève. « Dans ce contexte très particulier et en raison de son attachement aux valeurs républicaines, le Syndicat National des Professionnels des Eaux et Forêts informe les plus hautes Autorités, de la suspension exceptionnelle de ses actions revendicatives pour la période allant du 23 février au 06 mars 2023 » peut-on lire dans le communiqué signé de de Didier Atome Bibang, président du SYNAPEF.
Ce qui manque au SYNEG qui « jusqu’au boutisme », veut à tout prix salir l’image du pays, oubliant l’origine des sources de financement de leurs salaires. Soient-ils modestes. Bien plus, le syndicat veut s’inscrire dans une posture de sabotage qui ne dit pas son nom. A quelle fin ? Pas certainement pour l’aboutissement de ses revendications qui, aux dernières nouvelles, sont bien prises en compte par leur hiérarchie. Du reste, ce qu’oublient ces acteurs, c’est que ce n’est pas les invités du Gabon qui vont régler leur problème.
Au contraire, ces derniers auraient gagné en s’illustrant par des actions qui tendent à rehausser leur travail, à l’exemple de celles consistant en la création des synergies autour de ce sommet. Ils devront peut-être prendre exemple du SYNAPEF !